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par Stephan Lamprecht
Comment protéger les enfants de la guggenmusik
15/2/2023
Traduction : Sophie Boissonneau
Le Jeudi gras marque le début de la cinquième saison dans de nombreux endroits et sonne la reprise de la musique pour les carnavaliers qui ne manquent pas une occasion pour s’en donner à cœur joie. La Guggenmusik fait bien évidemment partie du lot. Et bien qu’elle enchante certain·es, pour d’autres elle tient plus du tintamarre que de la musique, quant aux enfants, il faut carrément en protéger leurs oreilles encore fragiles.
Vous détestez le carnaval ? Dans ce cas, vous pouvez vous épargner la lecture de cet article et lire plutôt l’article suivant que j’ai écrit l’année dernière.
Bien éméché, je me suis mêlé à la foule jusqu’au petit matin. Le concert était non seulement monstrueux, mais la gueule de bois du lendemain était malheureusement à la hauteur. Peut-être cette expérience m’a-t-elle traumatisé au point de me faire aujourd’hui fuir le carnaval.
Système D : des bouchons en mouchoir mouillé
Dans l’urgence, j’ai fabriqué de petits bouchons d’oreille avec des mouchoirs mouillés que j’ai glissés dans les oreilles de mes enfants.
Il est bien sûr préférable d’anticiper et d’utiliser une véritable protection auditive. On voit d’ailleurs de plus en plus d’enfants équipés de casques antibruit lors du carnaval. Ces derniers ont souvent des couleurs vives qui se fondent d’ailleurs très bien dans l’ambiance bigarrée.
Enfin, une protection auditive de qualité est d’autant plus importante si vos enfants veulent prendre part au cortège.
La guggenmusik : musique ou bruit organisé ?
Les protections auditives ne doivent pas être réservées aux enfants. En effet, les parents qui sont quasi obligés d’assister au défilé du cortège par leurs enfants doivent, eux aussi, protéger leur audition.
Le début du carnaval de cette année a montré que beaucoup de gens prennent la musique du carnaval pour ce qu’elle est, c’est-à-dire de la musique. « Après une pause de deux ans imposée par la pandémie, les carnavaliers sont revenus aussi nombreux qu’avant », déclare Stefan Näf. « Nous choisissons toujours des morceaux accrocheurs qui dégagent une ambiance de fête », poursuit-il.
L’avenir nous dira si le carnaval ravivera mon esprit festif. À mon grand soulagement, mes enfants n’ont toutefois pas encore parlé du carnaval cette année. Avec un peu de chance, je vais peut-être y échapper cette année.
Photo d’en-tête : Shutterstock
Martin Rupf
Senior Editor
martin.rupf@digitecgalaxus.chDeux fois papa, troisième enfant de la famille, cueilleur de champignons et pêcheur, spectateur hardcore, à moitié danois et champion du monde des gaffes.
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