Vos données. Votre choix.

Si vous n’acceptez que les cookies essentiels, nous utilisons des cookies et des technologies similaires pour collecter des informations sur votre appareil et votre comportement d’utilisation sur notre site Internet. Nous en avons besoin pour vous permettre, par exemple, de vous connecter en toute sécurité et d’utiliser des fonctions de base telles que le panier d’achats.

Si vous acceptez tous les cookies, nous pouvons également utiliser ces informations afin de vous afficher des offres personnalisées, améliorer nos sites et vous présenter des annonces publicitaires ciblées sur nos sites et d’autres sites ainsi que sur nos applications. Cela nous permet également de transmettre certaines données à des tiers et à nos partenaires publicitaires.

Critique

« Dragon’s Dogma 2 » : la suite du jeu de rôle culte

Je ne sais pas pourquoi Capcom offre une deuxième partie à un jeu de rôle au succès moyen après une si longue période. Mais heureusement : « Dragon’s Dogma 2 » compte déjà parmi mes favoris de l’année.

Mon groupe s’agrandit même parfois. En effet, des passants, des guerriers ou des aventuriers se joignent à moi pour un court moment. Soit pour repousser une embuscade de Gobelins, pour vaincre l’un des nombreux monstres géants ou pour m’escorter. Il s’agit avant tout d’un prétexte pour expliquer les principales mécaniques de jeu au début du jeu. J’adore ce genre de tutoriel.

Grâce au système physique détaillé, je peux grimper sur les ennemis pour atteindre les zones sensibles, essayer de les renverser ou de leur jeter des rochers. Inversement, un Ogre peut m’attraper avec sa main et me projeter dans les airs. Comme les combats se déroulent principalement à l’extérieur, j’utilise souvent l’environnement à mon avantage.

Une fois, un Minotaure me surprend alors que je suis sur le point d’établir un camp. Comme l’énergie vitale maximale disponible diminue au fil des combats, mon personnage doit régulièrement se reposer. Je me retrouve donc face à ce monstre haletant de cinq mètres de haut, alors que ma barre de santé s’amenuise. Têtu comme je suis, je ne m’enfuis pas, mais je relève le défi. Mieux, je me place derrière un arbre.

Le combat a lieu dans un bosquet. Je me contente de faire combattre mes Pions et de les ressusciter. Le combat devient de plus en plus chaotique et le Minotaure charge comme un fou furieux. Malgré tout, je parviens toujours à l’esquiver habilement jusqu’à ce que sa tête se cogne contre un rocher. Il reste alors un instant étourdi et nous le rouons de coups. En unissant nos forces, nous parvenons finalement à vaincre le monstre. Un grand bravo à mes Pions.

De tels combats offrent non seulement le meilleur divertissement, mais me permettent aussi de recevoir des matériaux rares pour améliorer mon équipement. C’est un autre point fort et souvent la raison principale pour laquelle je joue au Guerrier. Les armures de plaques massives sont tout simplement superbes. Je peux également équiper et habiller mes Pions.

Si j’en ai assez de me battre à l’épée et au bouclier, je change de carrière. Quant aux Pions, je vais en chercher d’autres.

Pions : dépourvus de volonté propre, mais charmants

Les Pions ont beaucoup plus de caractère que je ne le pensais. Ils sont très bavards et commentent tout ce que je fais. Tantôt, c’est une remarque peu flatteuse, tantôt un clin d’œil. Pour les punir, je leur fais porter tout l’argent que je viens d’extraire.

Ils m’accompagnent et attirent également mon attention sur des trésors ou des ressources, qu’ils vont généralement chercher eux-mêmes immédiatement. Parfois, ils découvrent des particularités dans l’environnement et vont les récupérer dès que je leur en donne l’ordre. La manière dont ils agissent dépend de leur nature (bienveillants, posés, candides et francs). Certains se battent mieux, d’autres sont généreux.

Il a du caractère. Avec ses créatures mystiques, ses forêts enchantées et ses villages ravagés par la guerre, il semble rude et dangereux. Je n’ose même pas m’approcher de l’eau, car de sinistres tentacules rouges m’y guettent.

En raison du système de voyage rapide limité, chaque excursion est une véritable aventure. Je dois bien m’y préparer, car il me faudra un certain temps avant de revenir. Si je n’ai vraiment pas envie de marcher, je peux utiliser une Transpierre. Ces consommables rares me transportent vers des cristaux cibles qui se trouvent dans tous les grands lieux. De plus, je peux en placer jusqu’à dix dans le monde.

Je dois également économiser d’autres ressources. Du kit de camping dont j’ai besoin pour un camp aux pierres de réveil offrant la possibilité de ressusciter, en passant par l’or et les matériaux pour les améliorations, tout est rare. J’espère que cela restera ainsi. Cela m’oblige à les utiliser à bon escient.

Je dois mentionner la mauvaise performance. Malgré un PC haut de gamme, le jeu ne tourne qu’à 30 ou 40 fps dans les villes. Certes avec une résolution 4K et des détails maximaux, mais c’est nettement insuffisant avec le DLSS activé. Les PC moins puissants risquent d’avoir du mal avec Dragon’s Dogma 2.

Les combats de boss chaotiques sont de toute façon le clou du spectacle. Où d’autre pourrais-je grimper au cou d’un griffon qui décolle au même moment, me secoue à 100 mètres de hauteur et m’écrase contre le sol ?

Avec leurs opinions et leurs commentaires, les Pions de Dragon’s Dogma 2 me font penser à Dragon Age. Ils bavardent sans arrêt, ce qui les rend très vivants. Ce sont de vrais alliés. Ils font en sorte que je ne me sente jamais seul dans mes aventures.

Dragon’s Dogma 2 est le jeu que les fans souhaitaient depuis des années. En tout cas, j’ai été séduit par le mélange de combats spectaculaires, l’absence de guidage et les superbes graphismes. Je suis impatient d’explorer le reste du monde.

Dragon’s Dogma 2 sera disponible à partir du 22 mars sur PC, PS5, et Xbox Series. Le jeu m’a été mis à disposition par Capcom.

Cet article plaît à 21 personne(s)


User Avatar
User Avatar

Enfant, je n’avais pas le droit d’avoir de console. Ce n’est qu’avec l’arrivée du PC familial 486 que le monde magique des jeux vidéo s’est ouvert à moi. Aujourd’hui, je compense largement ce manque : seuls le temps et l’argent m’empêchent d’essayer tous les jeux qui existent et de remplir mon étagère de consoles rétro rares. 


Critique

Quels sont les films, séries, livres, jeux vidéos ou jeux de société qui valent vraiment la peine ? Recommandations basées sur des expériences personnelles.

Tout afficher

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • Critique

    "Atomfall" à l'essai : un concept passionnant, une réalisation cahoteuse

    par Philipp Rüegg

  • Critique

    Essai de "Cronos : The New Dawn" : un chef-d'œuvre d'horreur terrifiant et presque parfait

    par Domagoj Belancic

  • Critique

    Test de « Kingdom Come Deliverance 2 » : immersion totale dans le Moyen-Âge

    par Philipp Rüegg