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Stefanie Lechthaler
Point de vue

Escalade : apprenez de nouvelles choses que vous pensiez détester

Stefanie Lechthaler
23/8/2025
Traduction : Martin Grande

Il en faut parfois très peu pour oublier ses préjugés. En une soirée, j’ai découvert un nouveau loisir et acquis une connaissance fondamentale.

Si vous m’aviez invitée à faire du bloc il y a un an, je vous aurais regardé en haussant les sourcils avec un sourire interrogateur et un « bien sûr », lâché sans cacher mon ironie. Aujourd’hui, je suis sans cesse accrochée au mur pour essayer d’attraper la prochaine prise.

Commençons par le début.

Les hippies de l’escalade

Mon premier contact avec des amateurs de bloc et des grimpeuses sportives est survenu pendant mes études. Dans les salles de cours, quelques chaussons d’escalade s’alignaient entre les pieds nus, les chaussures de rando et les baskets. Les personnes qui les portaient m’étaient plus que suspectes.

Curieuse, j’observais ces créatures vêtues de débardeurs délavés boire du maté dans des calebasses patagoniennes. Ayant constamment leurs muscles sous les yeux, je projetais sur elles une confiance en soi débordante. Je voyais moins l’escalade de bloc comme un sport que comme une personnalité à part entière, et je ne voulais surtout pas appartenir à cette communauté.

J’étais fermement convaincue que rien ne m’attirerait dans une salle de bloc étouffante. La simple idée de poser mes mains sur la surface rugueuse de ces poignées colorées me donnait des frissons.

Récemment, un ami d’enfance m’a contactée. Il cherchait des gens avec qui faire du sport. « Bonne idée », ai-je répondu avec enthousiasme, juste avant qu’il rabatte ma joie en ajoutant « faire du bloc, par exemple ».

C’est parti pour un nouveau loisir

Étant habituellement sur la même longueur d’onde que lui, je me suis laissée convaincre par son « je sais que tu vas adorer ». J’ai une haute estime de mon ami, ce sport qu’il apprécie a donc sûrement un intérêt.

Cette soirée m’a permis de passer de bons moments avec mon ami d’enfance et se solde d’un nouveau loisir auquel je veux continuer à m’adonner. Moi aussi, je dois sans cesse revoir mes préjugés pour ne pas m’enfermer dans ma bulle, ma zone de confort, mon algorithme.

Par contre, hors de question de faire ça dehors, sur une paroi rocheuse. C’est vraiment pas pour moi.

N’est-ce pas ?

Quelle expérience a transformé votre scepticisme initial en enthousiasme ? Dites-le-moi dans les commentaires.

Photo d’en-tête : Stefanie Lechthaler

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Repeindre l’appartement juste avant de le quitter. Faire du kimchi. Ressouder le four à raclette. J’essaie tout. Et souvent, ça marche.


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