Critique
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par Michelle Brändle
Farming Simulator 23 : pas évident quand on débute
24/5/2023
Traduction : Stéphanie Casada
La série de simulateurs de ferme jouit d’une grande popularité. Il doit donc y avoir quelque chose et je veux savoir quoi. Je décide de diriger ma propre ferme numérique avec la version compacte et claire de Farming Simulator 23 et ma Switch – et je bute sur quelques bottes de foin...
Depuis que j’ai mon jardin, je sais combien de travail et de planification une petite surface représente. Mais c’est un plaisir de voir pousser ses propres plantes et de les récolter. Dans l’agriculture industrialisée, cela prend des formes extrêmes. Comme il n’y a pas de place pour un tracteur dans mon jardin, je me colle derrière le volant numérique de Farming Simulator 23 (FS 23).
Structure et propriété : entre John Deere et le poulailler
Pour démarrer le simulateur, je choisis entre les domaines d’Amberstone et de Neubrunn. Il y a un petit tuto pour commencer. Ça tombe bien : sans aucune connaissance préalable, je me réjouis de cette petite introduction. On m’explique où se trouvent les choses dans le jeu et quel véhicule agricole utiliser pour accomplir les différentes tâches. J’ai déjà quelques machines pour commencer, je ne dois pas en acheter tout de suite.
Avec mon historique de recherche, Google pense certainement que je viens d’hériter de la ferme de mon grand-père. Je me renseigne en effet de manière approfondie sur les appareils et les véhicules que je possède déjà dans le jeu. Le tracteur John Deere 4755 est mon petit chouchou.
Deux tracteurs Massey Ferguson MF 3670 viennent s’ajouter à la liste, ainsi que la moissonneuse-batteuse Deutz Fahr TopLiner 4090 HTS. J’ai trois champs en ma possession et je peux déjà y récolter du blé et de l’orge. Je possède également une remorque pour les céréales, des outils de coupe adaptés et un cultivateur.
Du blé à la botte de foin : je suis perdue
Cul... Cultivateur, quoi ? Comme je n’ai vraiment aucune idée, je suis obligée de lire attentivement les conseils et les aides (et prendre des notes pour les commandes). J’apprends que le labourage est plus efficace contre les mauvaises herbes que le déchaumage. Mais chaque chose en son temps : je récolte d’abord le blé et je me réjouis de pouvoir labourer ensuite.
Ou pas. Après avoir récolté et vendu le blé, il reste du foin dans mon champ et je n’ai aucune idée de la manière dont je peux l’enlever. Ma remorque ne semble pas appropriée. Grâce à des vidéos Youtube sur FS 22, je découvre que j’ai besoin d’une remorque plus grande et que je peux le vendre tel quel. Avec la bonne machine, je pourrais aussi en faire des bottes de foin.
Mais comme je n’ai guère gagné d’argent jusqu’à présent, impossible d’acheter ce dont j’ai besoin. La location n’est pas non plus une option dans FS 23. Je vends donc l’un de mes deux Massey Ferguson et j’achète une grande remorque.
Premiers bénéfices grâce à Youtube et Cie
Malgré les 190 chevaux du tracteur John Deere, j’ai même du mal à monter la colline avec une remorque pleine de foin.
Lors de l’ouverture de la carte et après avoir saisi des destinations pour les assistant·es, la Switch doit recharger à chaque fois. Mais il faut dire que c’est assez rapide et cela permet de sauvegarder mon score.
Beaucoup de possibilités : chaque poule trouve son grain
Le temps de jeu peut être réglé du temps réel au temps accéléré 90 fois. J’y vais doucement, à dix fois la vitesse normale, pour m’habituer. Plus tard, j’augmente jusqu’à 60 fois : 24 heures de jeu correspondent à un mois. Ainsi, dès que j’ai passé une journée, un nouveau mois commence le lendemain. Cela me permet de passer l’année assez rapidement et de ne pas devoir attendre indéfiniment que les champs soient prêts à être récoltés.
Dommage, je ne peux pas vraiment entrer dans ma ferme ; elle sert juste à se reposer. Je m’y rends généralement à la tombée de la nuit. Le travail devient vite pénible sans la lumière du jour.
Ce qui est bien avec les poules, c’est que si je ne m’en occupe pas, elles ne pondent plus. J’en achète tout de suite quelques-unes parce que je les trouve mignonnes, elles ne coûtent pas cher et que le parc se trouve juste à côté de ma ferme. Je reçois aussi les œufs pondus directement sur une palette.
J’ai maintenant besoin d’un chariot élévateur pour pouvoir charger les palettes. D’après mon calendrier d’agricultrice, je pourrai probablement en acheter un d’ici trois voire cinq années de récolte.
Assez réaliste : il n’est pas bon de récolter des céréales par temps de pluie et en hiver
Le temps et les saisons sont également représentés. Je dispose également d’une prévision météorologique pour mieux planifier mes périodes de récolte. En cas de mauvais temps, les rendements sont réduits de moitié. Les saisons apportent une variété visuelle au jeu. En plus du temps et des saisons, vous pouvez aussi jouer avec les prix. Une notification indique quels magasins sont actuellement en forte demande.
Tout n’est pas logique dans le jeu. Ainsi, même si mes compétences en matière de conduite sont médiocres, je peux traverser les champs par temps humide sans gâcher ma récolte. Mais je vais certainement apprendre à mieux manœuvrer mes engins et mes véhicules.
D’ici là, il m’arrive de parcourir mes champs à pied au coucher du soleil, de m’allonger dans la ferme pour dormir et de commencer à charger la paille et à semer le colza avec ma fraîcheur d’antan. Peut-être que j’essaierai de récolter des pommes de terre ou des olives la prochaine année de récolte de la FS 23. Le tout avec la qualité simple typique de la Switch.
Conclusion : je ne vais pas me reconvertir dans l’agriculture, mais j’ai appris des choses
Farming Simulator 23 n’est pas si évident lorsqu’on débute. Le fait que l’on reçoive quelques machines et véhicules agricoles au début aide à entrer dans le jeu.
Prix et disponibilité : moins cher qu’un tracteur, plus cher qu’une poule
CH
DE
Dans mon monde, Super Mario chasse les Stormtroopers avec une licorne et Harley Quinn prépare des cocktails pour Eddie et Peter au bar de la plage. Là où je peux exprimer ma créativité, j'ai des fourmis dans les doigts. Mais c'est peut-être aussi parce que rien d'autre ne coule dans mes veines que du chocolat, des paillettes et du café.
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