Vos données. Votre choix.

Si vous n’acceptez que les cookies essentiels, nous utilisons des cookies et des technologies similaires pour collecter des informations sur votre appareil et votre comportement d’utilisation sur notre site Internet. Nous en avons besoin pour vous permettre, par exemple, de vous connecter en toute sécurité et d’utiliser des fonctions de base telles que le panier d’achats.

Si vous acceptez tous les cookies, nous pouvons également utiliser ces informations afin de vous afficher des offres personnalisées, améliorer nos sites et vous présenter des annonces publicitaires ciblées sur nos sites et d’autres sites ainsi que sur nos applications. Cela nous permet également de transmettre certaines données à des tiers et à nos partenaires publicitaires.

Michelle Brändle
Critique

Massacre d’adorables enfants elfes dans « South Park: Snow Day! »

Michelle Brändle
25/3/2024
Traduction : Marie-Céline Berthou

Il en faut peu pour me rendre heureux. Je retrouve mes persos préférés de South Park dans ce jeu 3D à l’humour macabre et au gameplay divertissant qui permet même de jouer entre amis !

Une tempête de neige fait rage à South Park, les gens meurent de froid, la situation est catastrophique. Eric Cartman, lui, ne s’inquiète que d’une chose : l’école va-t-elle fermer ? Pour son plus grand bonheur, la neige paralyse en effet toute la ville. Cartman profite donc intelligemment de cette journée off pour s’adonner au nouveau jeu de combat « Humains vs Elfes » avec ses fidèles de toujours et moi (le petit nouveau).

Cartman me raconte la toile de fond du jeu et m’affirme avec véhémence que les humains détestent les elfes. Il m’explique aussi comment acheter aux enchères des armes avec la précieuse monnaie d’échange qu’est le papier toilette, comment obtenir des cartes de skills spéciales et comment anéantir mes ennemis. Mais reprenons depuis le début.

Le p’tit nouveau se bat pour accéder au sommet

Après l’intro sur la tempête de neige qui reprend l’animation 2D classique de South Park, le jeu passe à la 3D. Il est temps de créer mon personnage. J’opte pour un emo aux cheveux roses et aux valises sous les yeux affublé d’écouteurs. Me voilà à trottiner innocemment (pas pour longtemps) dans le paysage enneigé pour retrouver Cartman, Kyle et leurs copains sur le toit de l’école. Le chemin à parcourir sert d’initiation aux mécanismes du gameplay.

Soudain, en pataugeant dans la neige, je découvre un paquet de papier toilette. La voix off de Cartman m’explique que c’est le moyen de paiement dans le jeu. Une allusion à la bonne époque du Covid, peut-être ? En tout cas, ça me permet de m’acheter ma première arme chez l’armurier Tolkien au coin de la rue suivante. J’opte pour deux petits couteaux dont je fais immédiatement bon usage.

Le tutoriel suivant me demande de trucider des bonshommes de neige sans défense ; plus tard, ce seront de mignons petits elfes. Si je les démolis ou si je casse des objets au bord du chemin, je reçois du papier toilette en échange. C’est comme ça qu’on s’enrichit dans le jeu. Une fois que j’ai dégommé tous les bonshommes de neige alentour, je repars en direction du toit de l’école.

Collecte de cartes pour progresser

En dehors du PQ, on collectionne aussi des cartes d’amélioration. Je découvre mes premières cartes sur le chemin me menant à Cartman. Un personnage de South Park me propose trois cartes, je dois en choisir une et payer en papier toilette. La décision est facile à prendre : j’opte pour le « super prout » qui inflige des dégâts aux ennemis proches. En plus, ça me permet de sauter plus haut. Merveilleux.

Ces cartes d’amélioration me sont proposées régulièrement au fil du jeu, elles augmentent la puissance de mes armes ou m’offrent de nouvelles compétences. Je peux ainsi intensifier mon prout ou éclabousser mes adversaires de pipi de chat. Toute cette absurdité est délicieuse. Il existe deux autres sortes de cartes spéciales. Les premières s’obtiennent auprès d’une voyante, ce sont des cartes d’amélioration pour magie noire.

Les secondes sont des « cartes à la con ». Grâce à elles, je peux devenir invisible l’espace de quelques secondes ou conjurer une pluie de météorites. Les elfes se transforment eux en vampires ou en combattants dotés de sabres laser. Comme les cartes à la con influencent considérablement le déroulement du jeu, elles ne sont utilisables qu’une fois par combat.

Une fois sur le toit de l’école, j’apprends les derniers éléments de ma mission et suis suffisamment préparée pour me lancer dans la grande bataille des humains contre les elfes.

Des ordis inutiles dans le mode multijoueurs

Heureusement, je n’affronte pas les autres enfants seule ! Au début du chapitre, trois copains (des ordis ou de vrais joueurs) viennent me prêter main-forte.

Ce n’est qu’accompagnée de vrais joueurs, et non d’ordis, que je parviens enfin à vaincre Kyle. J’ai ainsi pu dépasser ma frustration initiale, je joue depuis maintenant deux heures.

Chacun des cinq chapitres commence au même point de ralliement chez Cartman. Au début d’une bataille, on choisit si on veut jouer avec des robots, des amis en ligne ou des inconnus. Après la première rencontre, ces personnes restent dans le jeu avec moi et nous pouvons lancer le chapitre suivant ensemble. Chaque chapitre durant environ une heure, le jeu se termine aisément en une ou deux soirées en bonne compagnie.

Verdict : marrant entre amis

« South Park : Snow Day » est disponible depuis le 26 mars sur PS5, Xbox Series X/S, Switch et PC. Le jeu m’a été mis à disposition par THQ Nordic pour ce test.

Photo d’en-tête : Michelle Brändle

Cet article plaît à 13 personne(s)


User Avatar
User Avatar

Dans mon monde, Super Mario chasse les Stormtroopers avec une licorne et Harley Quinn prépare des cocktails pour Eddie et Peter au bar de la plage. Là où je peux exprimer ma créativité, j'ai des fourmis dans les doigts. Mais c'est peut-être aussi parce que rien d'autre ne coule dans mes veines que du chocolat, des paillettes et du café. 


Critique

Quels sont les films, séries, livres, jeux vidéos ou jeux de société qui valent vraiment la peine ? Recommandations basées sur des expériences personnelles.

Tout afficher

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • Critique

    "Princess Peach : Showtime ! Combattez le mal en tant que ninja, cowgirl ou super-héroïne

    par Michelle Brändle

  • Critique

    « Super Mario Party Jamboree », plus complet et plus beau que jamais

    par Michelle Brändle

  • Critique

    Brutal, sanglant et difficile : test de « Ninja Gaiden 4 »

    par Domagoj Belancic