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Test de produit

Oxocard Connect : électronique à construire et programmer soi-même

David Lee
24/10/2023
Traduction : Martin Grande

L’Oxocard Connect est un mini-ordinateur programmable auquel on peut brancher différents modules. Avec lui, vous pouvez apprendre les bases de l’électronique en vous amusant.

Ses dimensions réduites ne sont pas la seule particularité de l’Oxocard Connect. Vous pouvez y brancher des cartouches. Comme sur les anciennes consoles de jeu, on y insère un module sous forme de cartouche.

L’Oxocard Connect est composé du strict nécessaire : un processeur et un écran. Le matériel qui n’est nécessaire que pour certaines applications, comme les capteurs de mesure, se trouve sur les cartouches. Elle est donc optionnelle et interchangeable.

Chaque cartouche est dotée d’un petit espace de stockage. Un script est enregistré sur ce dernier et démarre automatiquement lorsque la cartouche est insérée. Vous pouvez adapter ce script ou le remplacer par un autre, entièrement personnalisé. Vous pouvez utiliser Oxocard Connect sans PC.

Le nouveau système et les cartouches elles-mêmes sont open source, firmware compris. Les schémas électriques sont disponibles en ligne pour fabriquer soi-même des cartouches. Les spécifications prévoient également la possibilité de les visser sur l’Oxocard. Le firmware des cartouches est open source.

Il est toutefois recommandé d’en acheter une toute faite, pour commencer. Le fournisseur Oxon en propose quatre à ce jour.

Vous pouvez acheter la Breadboard séparément ou dans le kit Innovator, idéal pour débuter. Outre la planche à fiches, le kit contient de nombreux câbles de connexion, des résistances, des indicateurs LED et d’autres composants. Et l’Oxocard elle-même. Le kit est donc autosuffisant.

L’Oxocard Connect seule

Je commence par essayer l’Oxocard Connect sans cartouches. Elle loge dans un boîtier, contrairement à l’Oxocard Mini dont le circuit imprimé et les composants sont exposés. Les deux ont leur charme, j’aime bien leurs esthétiques respectives.

Le langage de programmation ne s’appelle plus Oxoscript, mais NanoPy. Néanmoins, il est le même que celui de l’Oxocard Mini. D’ailleurs, les programmes pour la Mini fonctionnent également sur la Connect. En principe, tous les exemples de programmes sont disponibles dans l’éditeur web, indépendamment de l’Oxocard que vous avez achetée.

L’Oxocard Mini intègre, selon le modèle, un haut-parleur ou différents capteurs de mesure ainsi qu’un accéléromètre. L’Oxocard Connect ne propose rien de tout cela. C’est la raison pour laquelle les cartes ne sont pas compatibles à 100 % entre elles. À part ça, le processeur Dual-Core-ESP32 est le même, tout comme l’écran carré de 2,5 centimètres de côté et la résolution de 240 × 240 pixels.

Le port USB-C se trouve en haut sur l’Oxocard Connect et en bas sur l’Oxocard Mini. Pour que l’affichage ne soit pas à l’envers avec le câble en col de cygne, je peux le faire pivoter par pas de 90 degrés dans les paramètres.

Air Cartridge : mesure ce qui se trouve dans l’air

Passons maintenant à la partie intéressante : les modules. Je commence par le test du module Air. Il contient des capteurs pour mesurer la qualité, la température et l’humidité de l’air. Cela complémente une partie de la version Science de l’Oxocard Mini. Celle-ci peut mesurer d’autres choses comme la luminosité ou les fréquences sonores.

Les capteurs sur la cartouche Air sont censés être de très haute qualité. C’est la promesse d’une grande précision. Les capteurs proviennent du fabricant suisse Sensirion. Comme ils sont calibrés en usine, les valeurs mesurées devraient être correctes dès le départ. Je ne peux pas le vérifier, mais les valeurs affichées chez moi sont plausibles.

J’essaie les différents programmes. Cela fonctionne très bien, même si je retire la cartouche et en insère une autre pendant l’exécution d’un script. Si je fais cela, le programme s’arrête et le script de démarrage automatique de la nouvelle cartouche est lancé. Ce script est directement enregistré sur la cartouche et peut être modifié.

Contrairement à de nombreux programmes d’exemple, il n’y a pas encore de tutoriels expliquant les programmes. Les commandes de programme spécifiques à Air sont toutefois décrites dans la documentation. On n’aurait probablement aucun problème à écrire son propre programme qui utiliserait les capteurs de la cartouche.

Mesure de distance et appareil photo 3D

ToF est l’abréviation de time of flight, une technique de mesure de la distance. Un faisceau lumineux ou infrarouge est émis et un capteur détecte le moment où il est réfléchi. Le temps nécessaire au laser pour faire l’aller-retour permet de calculer la distance.

L’appareil photo ToF de la cartouche ne reconnaît pas seulement un point isolé, mais couvre un angle de vue d’environ 65 degrés. La résolution de ce qui se trouve à l’intérieur de l’angle de vision est 8 × 8 pixels. Il s’agit donc d’un appareil photo 3D, même s’il a une résolution extrêmement grossière.

Pour la mesure de distance pure, l’angle de vue est un peu gênant, car vous devez veiller à ce qu’il n’y ait pas d’obstacles entre le capteur et l’objet dans cet angle. En revanche, l’angle est très pratique pour l’imagerie 3D. Comme le tout se fait en temps réel, on peut reconnaître de simples gestes. Un programme détecte si votre main se déplace vers la gauche ou vers la droite.

Jusqu’à présent, il n’existe pas non plus de tutoriels pour les programmes de cette cartouche, mais les commandes sont bien documentées.

Breadboard et Veroboard : extensions électroniques

Vous voulez utiliser d’autres capteurs que ceux qui sont sur les cartouches Air et ToF ? Ou même d’autres composants ? Ce n’est pas un problème si vous voulez mettre la main à la pâte. C’est à cela que servent les cartouches Breadboard et Veroboard. Elles vous permettent de réaliser des circuits et des composants selon vos envies et idées.

La Breadboard est une carte de circuit imprimé enfichable. Pas besoin de souder. Les connexions mal placées peuvent être facilement retirées ou repositionnées. La Breadboard est pratique pour faire des essais et des expériences. Elle offre une fonction de retour qui fait généralement défaut dans le monde physique.

Vous pouvez aussi utiliser les Breadboards avec d’autres systèmes, comme par exemple Arduino. Pour cela aussi, il existe un kit de démarrage qui contient l’essentiel. Je ne connais pas le kit Arduino et je ne peux pas faire de comparaison.

Le Veroboard est un circuit imprimé à souder. L’avantage est que les pièces soudées sont plus solides que les pièces enfichées. En revanche, il est plus difficile de revenir en arrière. Je garde le Veroboard pour plus tard, car je suis un débutant en électronique et je ne sais pas assez exactement ce que je fais.

Électronique pour débuter... ou pas ?

Une telle Breadboard sert à s’initier au monde de l’électronique. Notamment avec le kit Innovator mentionné au début de cet article. Ce kit de démarrage contient tout ce dont vous avez besoin pour commencer. Pour la Breadboard, il y a pas mal d’exemples de programmes dans l’éditeur ; une partie s’appelle « cours d’électronique ». Ces scripts sont accompagnés de tutoriels. Tout cela semble très prometteur.

Le cours commence par le programme Hello World de l’électronique : je fais briller une LED. Une photo me montre quels fils et autres composants je dois insérer dans quels trous. Il y a aussi des schémas électriques pour les exemples, mais étant débutant en électronique, ils ne me servent pas à grand-chose. Grâce à la photo, la LED fonctionne du premier coup. Les premiers succès sont faciles à atteindre.

C’est pareil pour le deuxième exemple, dans lequel la diode ne s’allume que lorsqu’on appuie sur un bouton. Le circuit est donc un peu plus compliqué. Là aussi, je réussis à le reproduire sans problème. Mais je ne comprends pas exactement ce que je viens de faire, même après les explications.

Dans le troisième exemple, je bricole un feu de signalisation composé d’une LED rouge, d’une jaune et d’une verte. Cette fois, il me faut beaucoup de temps pour que les diodes s’allument correctement. J’y parviens finalement en retirant la diode verte de la planche et en la rebranchant.

L’étape suivante est alors, logiquement, un feu de signalisation avec un bouton. Si une piétonne appuie dessus, le feu passe au rouge pour les voitures. Ensuite, il repasse au vert.

Le kit Innovator contient de nombreux autres composants électroniques : par exemple, un potentiomètre, un servomoteur électrique, un détecteur de mouvement et un capteur de température. Il existe également des programmes pour ces composants dans le cours d’électronique. Vous avez ainsi beaucoup de possibilités. Mais, avant de les essayer, j’aimerais comprendre comment fonctionnent les connexions sur la carte à fiches.

Conclusion : bonne idée ; beaucoup de potentiel

Je suis convaincu par l’idée de base d’Oxocard Connect. La carte elle-même offre un équipement matériel minimal que vous pouvez agrémenter de modules. Prêt à l’emploi ou selon vos envies. La carte est polyvalente, flexible et performante. Seul le joystick trop sensible me dérange un peu.

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Mon intéret pour l'informatique et l'écriture m'a mené relativement tôt (2000) au journalisme technique. Comment utiliser la technologie sans se faire soi-même utiliser m'intéresse. Dans mon temps libre, j'aime faire de la musique où je compense mon talent moyen avec une passion immense. 


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