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En coulisse

Quoi ? Les statues romaines n’étaient pas blanches ?

Carolin Teufelberger
2/3/2023
Traduction : Stéphanie Casada

Du marbre lisse. Des abdos durs comme du béton. Un petit pénis. Du blanc éclatant. C’est sans doute l’idée que la plupart d’entre nous se font en entendant les mots « statue antique ». Presque tout est vrai. Les représentations de jeunes gens grecs et romains étaient taillées dans du marbre, avec de superbes corps et nus, mais avaient aussi des couleurs.

Les Lumières veulent se démarquer

Les hommes de la Renaissance se sont également accrochés à cette idée lorsque, par exemple, le groupe du Laocoon (qui se trouve aujourd’hui au Vatican) a été déterré en 1503 et présentait des traces évidentes de peinture. Il était plus facile de se persuader de ce fait ou de le réinterpréter que de repenser tout son système de valeurs.

Sauf, bien sûr, les grands dictateurs fascistes du 20e siècle. Mussolini et Hitler considéraient les figures de marbre blanc au torse bombé comme une preuve de la supériorité de la race aryenne. (Pour justifier d’une manière ou d’une autre des idéologies crues, on s’accroche à n’importe quoi.)

Depuis quelques années, la lumière UV permet des reconstructions

Le fait que le mythe des sculptures blanches de l’Antiquité ait pu se maintenir aussi longtemps résulte donc de deux choses : une erreur d’estimation, car la couleur a disparu avec le temps. Mais aussi un déni explicite, parce que l’art coloré ne correspondait pas à la vision du monde.

Photo d’en-tête : Étude sur les couleurs de la tête de Treu, photo : Liebighaus Skulpturenmuseum

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Élargir mon horizon: voilà comment je résumerais ma vie en quelques mots. J'aime découvrir de nouvelles choses et en apprendre toujours plus. Je suis constamment à l'affût de nouvelles expériences dans tous les domaines: voyages, lectures, cuisine, cinéma ou encore bricolage. 


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