Vos données. Votre choix.

Si vous n’acceptez que les cookies essentiels, nous utilisons des cookies et des technologies similaires pour collecter des informations sur votre appareil et votre comportement d’utilisation sur notre site Internet. Nous en avons besoin pour vous permettre, par exemple, de vous connecter en toute sécurité et d’utiliser des fonctions de base telles que le panier d’achats.

Si vous acceptez tous les cookies, nous pouvons également utiliser ces informations afin de vous afficher des offres personnalisées, améliorer nos sites et vous présenter des annonces publicitaires ciblées sur nos sites et d’autres sites ainsi que sur nos applications. Cela nous permet également de transmettre certaines données à des tiers et à nos partenaires publicitaires.

Critique

« Suicide Squad », un jeu ennuyeux mais pas mauvais

« Suicide Squad : Kill the Justice League » est un jeu de tir efficace avec des mécanismes de jeu peu attrayants, que vous êtes obligé de jouer en ligne. Au moins, l’échec attendu n’est pas au rendez-vous.

Ce nouveau mélange de gameplay permet de vivre une expérience de jeu répétitive qui finira par ennuyer même les plus grands fans de DC Comics.

Tuer la Justice League

L’histoire de Suicide Squad : Kill the Justice League se déroule dans le même univers que celui des jeux Arkham, quelques années après le dernier jeu de cette série. La ville de Metropolis, bien connue dans les bandes dessinées de Superman, fait face à une invasion extraterrestre durant laquelle une grande partie de ses habitants ont été, soit tués, soit transformés en monstres extraterrestres répugnants.

Les membres de la Justice League, Superman, Batman et consorts, ont subi un lavage de cerveau de la part des tueurs extraterrestres et se battent désormais à leurs côtés. Le seul moyen d’arrêter ces anciens superhéros est de les tuer. Pour ce faire la Suicide Squad, composée de détenus de l’asile d’Arkham, est mise sur pied. Pour les fans de DC, le point de départ de l’histoire est familier.

L’histoire ne sert que de prétexte au gameplay du jeu de tir. Il ne faut donc pas s’attendre à une quelconque profondeur ni à des personnages passionnants ou à des rebondissements inattendus. Cependant, les séquences intermédiaires sont joliment mises en scène et brillent par des modèles de personnages fantastiques.

Une entrée en matière difficile

Lors de ma mission d’assassinat dans le monde ouvert de Metropolis, à la recherche de la Justice League, je contrôle tous les quatre membres de la Suicid Quad. Les antihéros criminels peuvent être commandés différemment, mais sont tous capables de parcourir une grande distance en peu de temps, aussi bien horizontalement que verticalement.

Au début, je ne m’attache à aucun des personnages. La commande est loin de la souplesse et de l’intuitivité d’un Spider-Man 2. Je m’en rends particulièrement compte avec Harley Quinn, qui se balance plutôt mal que bien à travers la ville avec un grappin. De plus, pendant les premières heures, le jeu me bombarde sans arrêt de tutoriels et de nouvelles combinaisons de boutons. Je perds vite le fil et l’envie de continuer à jouer.

Construisez vos propres héros

Au bout de quelques heures de jeu, je parviens enfin à maîtriser les commandes de deux personnages, King Shark et Deadshot. Mieux encore, je me suis remis du choc provoqué par la multitude de tutoriels et le contrôle des deux antihéros est même amusant. Deadshot fonce à travers Metropolis avec son jetpack et King Shark saute à plusieurs mètres de hauteur grâce à ses capacités divines. C’est génial

de constater la perfection de mes deux personnages favoris. Ils diffèrent beaucoup l’un de l’autre en termes de compétences et d’armes. Pendant que King Shark, le requin métahumain, armé d’énormes d’armes modifiées, de fusils de chasse et de sabres attaque ses ennemis, l’habile Deadshot tire sur ses adversaires avec des armes de type sniper.

Tous les personnages disposent de leurs propres armes, attaques spéciales et arbres de compétences. Au cours du jeu, je débloque des artilleries encore plus meurtrières et je trouve particulièrement cool de pouvoir attribuer des pouvoirs élémentaires à mes armes. Je paralyse les vilaines bêtes extraterrestres avec une attaque au corps à corps ou je les fais brûler avec une grenade.

Les possibilités de combinaisons pour les builds sont presque infinies. Le coût pour essayer de nouveaux combos de compétences et d’armes est relativement faible, ce qui m’incite à essayer le plus de tactiques possible.

L’ennui malgré de nombreuses options

Le gameplay de Suicide Squad fonctionne bien et est amusant. Grâce à la grande mobilité des personnages du jeu, je me retrouve souvent en l’air pendant les combats. C’est sacrément cool d’abattre des extraterrestres d’une balle dans la tête pendant une manœuvre audacieuse avec mon jetpack. Mais la structure monotone des missions dans un monde ouvert aride favorise l’ennui.

Les différents personnages ne parviennent pas non plus à apporter une variété durable. Et le choix du personnage ou du build n’y change rien puisque l’on répète les mêmes actions : sauter, voler ou se téléporter et tirer sur des hordes d’extraterrestres décérébrés. Pourquoi au moins un personnage ne peut-il pas agir sans un énorme fusil ?

Même le système flexible d’amélioration et de compétences ne parvient pas à me tenir en haleine. De nombreuses mises à niveau de compétences n’apportent guère d’améliorations substantielles, mais quelques dégâts ou secondes d’attaques spéciales. Les menus remplis de chiffres et de statistiques peuvent être ignorés avec le temps. Et il est souvent difficile d’évaluer l’impact d’une amélioration concrète au combat.

Même pendant les combats, le jeu me bombarde constamment de chiffres et d’informations. C’est fatigant, inesthétique et énervant.

Obligation de jouer en ligne et promesse de service en direct

Suicide Squad : Kill the Justice League est d’abord un jeu multijoueur coopératif, permettant aussi jouer en solo avec des bots. Il n’existe pas de véritable mode hors ligne, car même en solo, le jeu doit toujours être connecté aux serveurs en ligne. C’est très énervant de louper une scène cinématique en raison d’une connexion défaillante au serveur, comme lors de mon essai.

Rocksteady vante les mérites de Suicide Squad en tant que jeu de service en direct, devant être complété en permanence par de nouvelles saisons et de nouveaux battle pass, dont les contenus superficiels seront disponibles sans limite de temps. Il est également possible d’acheter des contenus personnalisés dans la boutique du jeu dès le lancement.

Le studio de développement promet aussi de nouveaux personnages, scénarios et lieux. Un joker jouable d’une dimension parallèle a déjà été annoncé. Le prix du contenu du service en direct n’est pas encore connu.

Conclusion : ne procure qu’un plaisir éphémère

Suicide Squad : Kill the Justice League n’est pas l’échec total que redoutaient de nombreux fans de Rocksteady. Il n’est pas mauvais, mais ennuyeux.

Le gameplay du jeu de tir, pourtant solide, se transforme rapidement en une tâche monotone, à cause des missions peu intéressantes, des améliorations médiocres ainsi que de l’absence de variation de gameplay entre les personnages du jeu. Avec de vrais coéquipiers, le jeu est plus amusant que lorsque vous le jouez en solo, en raison de l’obligation de se connecter en ligne.

Les nouveaux contenus annoncés ont l’air bons, mais j’en ai assez après avoir terminé l’histoire principale. À moins que les nouveaux personnages et lieux ne changent les mécanismes de jeu, je ne retournerai pas à Metropolis de sitôt.

Photo d’en-tête : Rocksteady

Cet article plaît à 8 personne(s)


User Avatar
User Avatar

Ma passion pour les jeux vidéo s'est éveillée au jeune âge de cinq ans avec la Gameboy originale et a grandi à pas de géant au fil des ans.


Critique

Quels sont les films, séries, livres, jeux vidéos ou jeux de société qui valent vraiment la peine ? Recommandations basées sur des expériences personnelles.

Tout afficher

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • Critique

    « Dynasty Warriors : Origins » : je n’avais jamais vu des batailles aussi épiques dans un jeu

    par Domagoj Belancic

  • Critique

    Arrr ! Le jeu de pirates « Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii » est un vrai trésor

    par Domagoj Belancic

  • Critique

    Le remake de « Silent Hill 2 » est une aventure d'horreur surprenante

    par Domagoj Belancic