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Firaxis
En coulisse

Test de « Civilization 7 » : défauts et déséquilibres

Simon Balissat
10/2/2025
Traduction : Martin Grande

Après neuf ans de développement en studio, la série « Civilization » explore de nouvelles façons de jouer. Les idées sont bonnes, mais le résultat concret souffre d’une mauvaise interface utilisateur et de décisions contestables dans le développement.

Dirigées par Machiavel, mes forces romaines ont encerclé la ville de Tosali. Plus que quelques coups pour réduire en cendres la ville de mon adversaire et célébrer ma victoire ! Et... bam ! « L’ère de l’exploration » apparait et met fin à la guerre. Je ne m’attendais pas à ça. Je dois commencer par prendre mes repères dans ce nouveau gameplay.

La série Civilization est considérée comme la mère des jeux 4X. Le but de ce genre de jeux est de mener son peuple vers la victoire par l’exploration, l’expansion, l’exploitation et l’extermination.

Les maps en hexagones (en carrés dans la version 5) et la stratégie au tour par tour constituent les fondements de cette série de jeux depuis 1991, et le concept s’est vu évoluer au fil des opus. Bon nombre de modifications ont été entreprises dans Civilization 7 et, malheureusement, une bonne partie d’entre elles ne me réjouissent guère.

Les bonnes évolutions

Généraux

Les généraux renforcent les armées quand ils se trouvent à proximité et peuvent aussi servir de meneurs pour déplacer jusqu’à six bataillons à la fois, ce qui simplifie grandement mes mouvements de troupes. Une case ne comportant toujours assez de place que pour un bataillon, on est obligé de chercher des cases vides pour déplacer ses armées sans général.

Récit

Les colonies indépendantes au lieu des cités-États et des barbares

Dans les jeux Civilization précédents, j’engrangeais mes premières expériences de combat en me frottant aux tribus barbares. Les cités-États, quant à elles, étaient des petits États à conquérir, qui ne participaient pas à la lutte pour la victoire. Dorénavant, ces différents groupes possèdent le statut de « colonies indépendantes » hostiles, neutres ou amicales, ce qui me semble être une simplification pertinente.

La diplomatie comme monnaie

Je peux maintenant cumuler de l’influence que je peux dépenser comme de l’argent pour mener des actions diplomatiques. Le système est simple, mais efficace. Si je veux déclarer la guerre à quelqu’un, j’ai autant besoin d’influence que pour parvenir à faire prospérer mon commerce. Je peux économiser mon influence pour des actions conséquentes ou l’investir directement pour améliorer mes relations.

Les mauvaises évolutions

Âges

C’est bien, sauf quand le joueur qui a construit son avance perd la majeure partie de ses progrès lors du passage à l’ère suivante. Dans ce cas-là, c’est plus frustrant qu’autre chose.

Interface catastrophique

L’interface de Civilization 7 est confuse et n’affiche pas certaines choses. Elle est pleine d’erreurs qui auraient pu être évitées, comme les mots qui dépassent des boutons. Autre exemple, quand je veux envoyer un marchand en voyage d’affaires, je vois dans quelles villes il peut se rendre, et lesquelles lui sont inaccessibles. Par contre, je ne vois pas pourquoi il n’y a pas accès.

Je ne peux pas cliquer sur les villes dans le menu afin d’établir une route commerciale. Le commerçant doit d’abord avoir atteint la ville, en personne. J’aimerais bien savoir pourquoi le jeu ne me propose pas un bouton avec l’option « envoyer le marchand dans la ville ».

Bilan intermédiaire : du potentiel non exploité

Après une semaine de Civilization 7, je suis en proie à la déception. Pour le moment, je préfère me tourner vers les anciennes versions 6 ou 5.

« Civilization 7 » est disponible sur PS5, Xbox Series X/S, PC et Nintendo Switch. Le jeu PC m’a été fourni par 2K à des fins de test.

Photo d’en-tête : Firaxis

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Lorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en bois fait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite. 


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