
Test de produit
Mova P50 Pro Ultra en essai : il a tout ce dont un robot aspirateur a besoin
par Lorenz Keller
Avec l'Ecovacs Deebot X9 Pro Omni, j'ai testé pour la première fois un robot aspirateur avec un rouleau plutôt qu'avec des serpillères. Conclusion : cette technologie a de l'avenir !
Connaissez-vous cette image symbolique de l'évolution de l'homme ? A l'extrême gauche, un singe qui marche à quatre pattes et à droite, l'homme qui se tient debout ? Les robots aspirateurs sont en train de vivre une telle évolution lorsqu'il s'agit de laver les sols.
D'abord, ils passaient un chiffon sur le sol - qu'il fallait nettoyer à la main. Ensuite, ils ont utilisé des plaques vibrantes. Aujourd'hui, la plupart des modèles ont des serpillières rondes qui tournent et se nettoient automatiquement dans la station de base.
J'ai pu tester pour la première fois l'étape suivante de l'évolution avec l'Ecovacs X9 Pro Omni. Celui-ci est en effet équipé d'un rouleau recouvert de textile au lieu d'une serpillière ronde pour le nettoyage.
Un rouleau est monté à l'arrière du robot et tourne rapidement lors du nettoyage. D'un côté, le X9 Pro Omni d'Ecovacs humidifie la housse textile, de l'autre, il aspire l'eau sale. Le robot intègre donc un réservoir d'eau fraîche et un réservoir d'eau usée. Cela fonctionne comme les aspirateurs eau et poussière que vous poussez à la main dans votre appartement. Notre collègue Simon a récemment testé un tel exemplaire.
À intervalles réguliers, le robot se rend à la station de base où le rouleau est lavé avec de l'eau chauffée jusqu'à 75 degrés. Ensuite, un sèche-cheveux sèche le rouleau avec de l'air chaud à plus de 60 degrés. Ecovacs fait presque tout le travail à votre place. Il suffit de nettoyer la station de lavage tous les deux mois pour enlever les résidus de poussière et de poils.
Le rouleau mesure 19 centimètres de large, ce qui permet de nettoyer une bande d'environ 20 centimètres de large en un seul coup de chiffon. De plus, le robot peut étendre le rouleau sur un côté pour mieux essuyer les bords.
Les fabricants avancent deux arguments pour expliquer pourquoi l'avenir appartient aux rouleaux et aux galets.
Comment ces avantages se traduisent-ils dans les tests quotidiens ? A première vue, ils sont plus petits qu'on ne le pense - mais à y regarder de plus près, ils sont tout à fait remarquables. L'Ecovacs X9 Pro Omni laisse les pièces propres : poussière, particules, petites taches - tout est parti. J'ai envoyé le robot en tournée plusieurs fois par semaine, ce qui a considérablement amélioré la propreté de base. Toutefois, des appareils de milieu de gamme avec deux serpillières rondes, comme le Mova P50 Pro Ultra, peuvent désormais faire de même.
L'Ecovacs avec son rouleau fait valoir ses points forts dans les détails : Là où il nettoie, c'est propre. Les gouttes séchées, il les élimine sans problème au premier passage. Sur d'autres modèles, elles sont souvent encore visibles après un nettoyage normal. C'est là que la pression plus élevée s'avère payante.
Mais même l'Ecovacs Deebot X9 Pro Omni ne fait pas de miracles, comme le montre le test extrême. J'ai étalé de la sauce tomate sur le sol et l'ai laissée sécher. Le robot en a nettoyé une bonne partie, mais la tache est encore bien visible. Malheureusement, le système ne détecte pas la forte salissure et ne nettoie pas une seconde fois.
Pire encore, il répand la sauce tomate, car il continue tout simplement à rouler. La quantité de saleté a poussé l'autonettoyage à sa limite, une partie du couvercle est collée. Je dois arrêter le robot aspirateur et nettoyer manuellement tout autour du rouleau.
Malgré tout, je tire une conclusion globalement positive : le rouleau ou le cylindre est plus efficace dans les détails que les systèmes avec deux serpillières rondes en rotation. Mais le X9 Pro Omni n'est pas aussi performant qu'un bon aspirateur eau et poussière.
Le rouleau occupe environ dix pour cent du corps du robot. C'est nettement plus d'espace qu'il n'en faut pour les serpillières, qui sont plus ou moins simplement enfilées. Malgré cela, la hauteur de 98 millimètres reste dans la norme. De nombreux modèles concurrents ont une hauteur comprise entre neuf et dix centimètres. Si vous avez des canapés ou des lits avec moins d'espace en dessous, vous devez rechercher spécifiquement un modèle plus fin.
Je n'ai pas non plus à faire de concessions sensibles sur la taille du bac à poussière ou de la batterie. Le robot ne retourne pas plus souvent à la base pour se vider que les autres modèles. Et la capacité de la batterie est largement suffisante pour nettoyer un appartement de quatre pièces et demie et de plus de 120 mètres carrés en un seul coup de chiffon.
Le plus gros inconvénient sera sans doute pour les amateurs de tapis. Les modèles équipés de serpillières peuvent les déposer dans la station de base lorsqu'ils aspirent des tapis. Cela permet d'éviter que les franges mouillées ne traînent sur le tapis. Sur le Deebot, le rouleau reste en place. Ecovacs répond au problème des tapis par deux mesures : Le robot soulève le rouleau et commence toujours par aspirer les tapis avant d'humidifier le rouleau pour l'essuyer.
Au cours de l'essai, cela n'a pas été un problème pour moi, car je n'ai qu'un petit tapis dans la salle de bain. L'Ecovacs l'a détecté et marqué dès la création de la carte, il est toujours resté sec. Néanmoins, un modèle avec rouleau ne devrait pas être le premier choix pour tous ceux qui ont beaucoup de tapis chez eux.
En tant que robot aspirateur, le Deebot a fait ses preuves dans tous les domaines au cours des six semaines d'essai. Ce qui est toutefois frappant : Il est plutôt lent. Cela commence dès le tout début de la cartographie. Il faut 14 minutes au X9 Pro Omni pour parcourir environ 120 mètres carrés. Seuls les modèles de Roborock sont encore plus lents. Mais ce n'est pas grave, car vous ne devez le faire qu'une seule fois.
Ce qui est beaucoup plus important, c'est que le plan de la pièce ainsi créé soit précis - et c'est le cas pour ce modèle. Il ne me reste plus qu'à séparer le salon de la cuisine ouverte et la deuxième salle de bains du couloir, et je suis prêt à partir. Ce qui est frappant : Contrairement à la plupart des autres fabricants, Ecovacs affiche une représentation schématique de l'appartement. Sur les autres modèles, vous voyez les contours des meubles posés contre le mur, et chaque angle et recoin est représenté avec précision.
Je n'ai cependant pas constaté d'influence sur la navigation. Le robot s'oriente sans problème et nettoie exactement ce qu'il doit faire. Ecovacs a d'ailleurs renoncé à une tour pour les capteurs, les lasers ou les caméras. Ceux-ci sont directement intégrés dans le robot. Le traitement des images, par exemple pour la détection des obstacles, se fait localement sur l'appareil, les données d'image ne sont pas téléchargées dans le cloud. Sauf si vous l'autorisez explicitement dans l'application pour le «Product Improvement Plan» - ou si vous utilisez la caméra intégrée via l'application pour une vue en direct de votre appartement.
Dans l'ensemble, le robot est plus un escargot consciencieux qu'un cheval de course rapide. Dans le cadre du nettoyage standard avec balayage et aspiration, il lui faut environ une minute par mètre carré. Mais cela ne m'a gêné que lorsque j'étais pressé par le temps, c'est-à-dire lorsque je voulais faire passer le robot dans la cuisine «rapidement» avant le repas.
Pendant les repas, je préfère ne pas entendre le bruit de l'aspiration. Car le X9 Pro Omni n'est pas vraiment silencieux. Avec 63 décibels, mesurés à environ un mètre de distance, il se situe dans la moyenne haute en termes de volume sonore.
Ce qui ressort positivement en revanche, c'est la brosse anti-tangle. Même après six semaines d'essai, aucun cheveu ne s'est enroulé autour, et ce avec deux personnes aux cheveux longs dans le foyer.
Il manque une fonction chez Ecovacs, qui est incluse dans les modèles haut de gamme actuels de Roborock et Dreame. Le X9 Pro Omni ne peut pas grimper. Si vous avez des seuils ou des marches de plus d'un ou deux centimètres de haut dans votre maison, vous devez construire des rampes ou regarder chez la concurrence.
Le X9 Pro Omni n'est certes pas encore l'homo sapiens intelligent dans l'évolution de la technique d'essuyage. Mais il fait au moins un grand pas en avant - vers la marche debout, pour ainsi dire.
Le Deebot X9 Pro Omni d'Ecovacs est l'un des premiers modèles sur le marché à fonctionner comme un aspirateur eau et poussière. Un rouleau de textile humidifié en permanence nettoie le sol.
Ainsi, le X9 Pro Omni ramasse plus proprement que de nombreux concurrents qui utilisent des serpillières - en particulier pour les taches ou la saleté incrustée. Comme le rouleau ne peut pas être détaché, le modèle est moins adapté aux foyers ayant beaucoup de tapis. Il manque également une fonction d'escalade, que de nombreux concurrents dans la gamme de prix supérieure à 1000 francs ont déjà intégrée.
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Contre
Les gadgets sont ma passion - qu'ils soient utilisés pour le bureau à domicile, pour le ménage, pour le sport et le divertissement ou pour la maison intelligente. Ou bien sûr aussi pour le grand hobby en dehors de la famille, à savoir la pêche.