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Point de vue

Des licornes au riz casimir : la corvée des carnets d'amitié

Katja Fischer
1/7/2022
Traduction : Stéphanie Casada

Se remémorer ses souvenirs d'enfance avec des carnets d'amitié, c'est génial. En revanche, il n'y a rien de plus pénible que de devoir les remplir. Un coup de gueule contre les albums kitsch qui arrivent à la maison dès la maternelle.

Moi : « Tu as oublié le E. »
Elle : « Hein ? »
Moi : « Le E ! »
Elle : « Quoi ? »
Moi : « Le Eeee ! Regarde, il manque le E dans ton nom. »
Elle : (elle se met les mains sur la tête) « Oh nan ! »
Moi : « Écris-le dans le petit trou. »
Elle : (au bord des larmes) « Maman, ça ne va pas rentrer. J'peux pas faire ça ! Vraiment pas ! »

Ma fille de six ans est au bord de la crise de nerfs. Je sauve le carnet avant qu'elle ne veuille le jeter dans un coin et déclare prématurément la fin de notre mission « Remplir des livres d'amitié » de notre pause déjeuner. « Zen ! Reste calme. » Et je louche sur les deux albums qui attendent encore d'être remplis sur la commode.

Le soir, le système nerveux de ma fille est à nouveau intact. Bon : nouvelle tentative.

Ma fille rajoute maintenant sans peine le E manquant à son nom, et je supplie intérieurement pour que notre projet prenne vraiment son envol. Pour les autres lignes, je prends le stylo, car à part quelques noms, elle ne sait pas écrire, elle est encore au jardin d'enfants. Je lis, elle répond, je note. Telle est notre répartition des tâches. En théorie.

Dans la pratique, les choses se présentent souvent ainsi : je lis, elle répond, je redemande, elle répond, je redemande encore une fois pour être sûre, elle me donne une autre réponse, je note, elle change encore d'avis, je rature et je corrige.

Bienvenue dans le Facebook des enfants

Bienvenue dans le Facebook des enfants. Et ce n'est pas près de finir.

Il faut encore courir au photomaton

Pour couronner le tout, il y a toujours la tâche herculéenne : la photo ! En avons-nous encore une ? Si oui, où ? Un problème que les photographes de classe ont pris en charge depuis longtemps : ils vendent (très cher) des petits portraits autocollants qui sont épuisés au bout de trois mois seulement. Et nous devons une fois de plus courir au photomaton hors de prix.

Des sentiments kitsch tirés de carnets kitsch

Rabat-joie ! Râleuse ! Pleurnicheuse ! Vous allez peut-être vouloir me traiter de tous les noms. Ce n'est pas grave, je prends sur moi. Ne me comprenez pas mal : je ne trouve pas les carnets d'amitié nuls en soi.

Je vois donc bien la nécessité et la beauté des albums remplis. Seul hic : le chemin est semé d'embûches. De beaucoup d'embûches.

Nouvelles règles du jeu pour une ancienne coutume

Supprimer ou refuser le jeu n'est pas une option. Mais nous devrions au moins discuter de l'introduction d'un âge minimum. Avec sagesse, sinon, dans quelques années, ces choses seront déjà distribuées avant la crèche.

Je plaide pour les règles du jeu suivantes : les carnets d'amitié ne peuvent pas circuler avant l'école élémentaire. C'est-à-dire lorsque les enfants savent lire, formuler et écrire. S'ils sont capables d'écrire de leur propre main « Photo à venir » dans l'espace réservé. Et tout au plus, avoir besoin d'une assistance parentale. Seule exception : les carnets avec cases à cocher.

S'il s'agit de carnets normaux, ils devraient être strictement interdits jusqu'à l'école primaire. En attendant, les photos de classe de maternelle devraient suffire comme souvenir. Au cours des six années d'école primaire, il y aura après tout encore assez de carnets à remplir, bien entendu par les camarades qui étaient dans la même classe de maternelle.

« Où le carnet est-il resté coincé ? »

Ma fille interrompt ma rêverie et me ramène à la réalité : « C'est fini ? », demande-t-elle après avoir fièrement dessiné une licorne, un dino et un arc-en-ciel un peu trop petit dans le livre de son camarade et signé de son empreinte digitale. J'aimerais bien, mais je montre la commode du doigt : « Encore deux. »

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Maman d'Anna et d'Elsa, experte en apéritifs, passionnée de fitness en groupe, aspirante ballerine et amatrice de potins. Souvent multitâche de haut niveau et désireuse de tout avoir, parfois chef en chocolat et héroïne de canapé.


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