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Koei Tecmo
Critique

« Dynasty Warriors : Origins » : je n’avais jamais vu des batailles aussi épiques dans un jeu

Domagoj Belancic
13/1/2025
Traduction : Marie-Céline Berthou

Dans « Dynasty Warriors : Origins », j’incarne un puissant guerrier chinois qui terrasse des milliers d’ennemis sur d’immenses champs de bataille. Les batailles à la mise en scène épique sont renversantes de beauté et un bonheur à jouer.

Je m’élance vers la bataille, au galop sur mon fidèle destrier. Des centaines d’ennemis armés de sabres, de lances et de catapultes meurtrières m’attendent. J’entends les hourras et la cavalcade de mon armée dans mon dos.

Juché sur mon cheval, je piétine tous ceux qui se dressent sur mon chemin. Je veux arriver aussi vite que possible au milieu des troupes adverses pour y faire le ménage. Une fois au cœur de la mêlée, je descends de cheval en faisant un salto et massacre la vague ininterrompue d’opposants avec mon sabre podao. Un coup normal abat des dizaines d’ennemis, tandis qu’une attaque spéciale décime des centaines de soldats à la fois.

Les batailles s’enchaînent dans Dynasty Warriors : Origins ; mettre hors d’état de nuire des armées entières à moi tout seul me donne un sentiment de toute-puissance.

Jeux de pouvoir en Chine antique

Aux dires du studio de développement Omega Force, Origins doit à la fois offrir un nouveau départ à la série et un point d’entrée dans la saga pour les néophytes. Le reboot conserve en tout cas le cadre historique de ses prédécesseurs.

Dans le jeu, je me glisse dans la peau d’un guerrier anonyme et amnésique dans la Chine à l’époque des Trois Royaumes (approx. 220 à 280 apr. J.-C.). Je suis régulièrement entraîné dans des conflits entre des souverains nobles, des groupes de bandits impitoyables et des soulèvements révolutionnaires.

Je perds rapidement le fil de toutes les intrigues et des jeux de pouvoir dans la Chine antique.

L’histoire se recentre un peu plus tard dans le jeu, car je dois choisir l’une des trois grandes alliances et me battre exclusivement pour celle-ci. Comme chaque alliance propose des missions uniques, le jeu gagne en rejouabilité.

L’histoire déroutante m’est contée dans de petites cinématiques entre les batailles. Avec leurs animations rigides, elles sont souvent peu spectaculaires et l’audio est atroce.

Le doublage en anglais est peu inspiré et souvent bien éloigné de l’intensité dramatique des scènes. Dynasty Warriors : Origins compense largement ce défaut avec une mise en scène bluffante des batailles.

Des batailles XXL complètement folles

Je peux attaquer mes ennemis avec des attaques normales, spéciales ou un mix des deux. Chaque arme propose quatre attaques spéciales (il faut d’abord les recharger en éliminant des soldats ennemis avant de pouvoir les utiliser). Je ne me débarrasse pas aussi facilement de certains mini-boss que des soldats sans cervelle... Ces adversaires plus puissants demandent plus de concentration, des parades au bon moment et des contre-attaques.

Plus je tue d’ennemis, plus ma jauge « Musou » augmente. Une fois qu’elle est remplie, je peux déclencher des attaques spéciales visuellement époustouflantes et dévastatrices. J’arrive à tuer des centaines d’opposants en un seul coup ! Avec une jauge pleine, je peux aussi activer le mode « Rage » qui me rend plus rapide et plus puissant pendant un bref moment.

Le massacre des hordes ennemies est hyper amusant et extrêmement satisfaisant. J’aime tout particulièrement les situations que je décris au début de l’article. Je rencontre régulièrement de gigantesques armées sur des champs de bataille s’étendant à perte de vue. Apercevoir au loin des milliers de soldats à cheval et leurs catapultes placées de façon stratégique pour protéger une place forte que je suis censé prendre me donne la chair de poule.

Je n’ai jamais vu de combats aussi épiques dans un jeu.

Pour faire face au nombre écrasant d’adversaires, le jeu me donne la possibilité de coordonner mes attaques avec mes alliés. Les moments où je galope avec mon armée vers l’ennemi sous leurs flèches enflammées sont à couper le souffle. Je n’avais jamais vu de combats aussi épiques dans un jeu. La bande-son aux riffs de guitare endiablés en rajoute une couche et fait grimper l’adrénaline. C’est juste bluffant.

En dépit du nombre incalculable de soldats alliés et ennemis, le jeu tourne avec une fluidité réjouissante sur ma PS5 Pro.

Un soupçon de stratégie dans le chaos

Même si je commande un guerrier surpuissant sur le champ de bataille, je ne peux pas me reposer que sur mes gros bras. Le jeu m’oblige régulièrement à réfléchir et faire preuve d’un peu de stratégie.

Avant de foncer dans le tas, les seigneurs de la guerre me briefent sur la situation dans la « war room ». Je reçois des informations sur la carte, l’emplacement des bases ennemies, les objectifs et la stratégie envisagée. Si je suis cette dernière, on me récompense avec des ressources supplémentaires.

Pendant la bataille, la mini-carte me tient informé du cours des événements. Je n’ai pas vraiment de poste attitré et dois sans cesse adapter mon approche pour venir en aide à des alliés désespérés dans des situations périlleuses dans un temps imparti.

Une seule mauvaise décision de ma part peut déclencher un effet domino qui signera ma perte.

Au fur et à mesure que je progresse, les batailles présentent des défis stratégiques de plus en plus complexes que je relève grâce à de nouvelles mécaniques de jeu à débloquer. Je finis ainsi par devenir général et commande au doigt et à l’œil ma propre mini-armée qui me soutient par des manœuvres offensives ou défensives.

Le rythme frénétique du jeu fait mouche

Ma progression et le déblocage de compétences dépendent de ma maîtrise des armes. Plus j’élimine d’ennemis avec une arme, plus de nouveaux arbres de compétences avec des capacités à débloquer s’ouvrent à moi. Cela me motive à tester tous les types d’armes et permet de varier les plaisirs en bataille.

Les courtes pauses dans le monde miniature me permettent de souffler un peu.

Entre deux batailles, le jeu me place sur une charmante carte miniature pour me permettre de reprendre mon souffle. J’arpente ce décor pittoresque pour visiter des villes, collectionner des objets et me préparer à la prochaine bataille dans les boutiques d’armement. On y trouve aussi des quêtes annexes avec des batailles éclair ou bien des dialogues avec mes alliés. Ces petites pauses font du bien !

C’est tout le temps le même manège. C’est toujours amusant à la vingtième fois, mais la stupéfaction des débuts s’érode. J’aurais apprécié un peu plus de créativité dans la construction des missions, au plus tard dans le dernier chapitre.

Dynasty Warriors : Origins est disponible depuis le 17 janvier sur PS5, Xbox Series X/S et PC. Le jeu m’a été mis à disposition par Koei Tecmo pour la PS5.

Bilan

« Dynasty Warriors : Origins » est difficile à battre en termes de spectacle

« Dynasty Warriors : Origins » offre de loin les batailles les plus épiques que j’ai jamais vues dans un jeu. L’ampleur des batailles avec des milliers de combattants qui s’affrontent est à couper le souffle. Mes actions en tant qu’armée à moi tout seul sont incroyablement satisfaisantes grâce aux commandes bien conçues et à un choix d’armes amusant. Les éléments de stratégie pimentent les batailles colossales avec une pincée de tactique bienvenue.

En revanche, la présentation audiovisuelle en dehors des batailles est décevante. La conception monotone des missions pourra s’avérer fatigante au fil du jeu, malgré l’apparente diversité due au grand nombre d’objets et de compétences à débloquer. Ces points négatifs sont toutefois mineurs. Si vous aimez les jeux d’action et de stratégie, même à petite dose, ne ratez en aucun cas « Dynasty Warriors : Origins » !

Pro

  • batailles XXL à la mise en scène épique
  • des éléments stratégiques ajoutent de la profondeur
  • rythme de jeu effréné

Contre

  • conception de mission monotone
  • mise en scène de l’histoire moyenne
Photo d’en-tête : Koei Tecmo

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Ma passion pour les jeux vidéo s'est éveillée au jeune âge de cinq ans avec la Gameboy originale et a grandi à pas de géant au fil des ans.


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Quels sont les films, séries, livres, jeux vidéos ou jeux de société qui valent vraiment la peine ? Recommandations basées sur des expériences personnelles.

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