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En coulisse

« Tierhotel 5 Stern » : des vacances confort pour les chiens et les chats !

Darina Schweizer
26/7/2023
Photos: Christian Walker

Vous partez en vacances et vous souhaitez aussi offrir un peu de luxe à votre animal de compagnie ? À la pension « Tierhotel 5 Stern », chiens et chats passent des nuits confortables en chambre individuelle, avec service tout compris et sessions bien-être. Un court séjour dans l’hôtel noble, aux nobles intentions.

Labradaur au Lac ? Le Border (Collie) Grand ? Parc Hôtel Spitz ? Quel luxe nous attend au « Tierhotel 5 Stern » ?

Je passe le panneau soleurois « Niedergösgen » avec le photographe Chris et me réjouis. Nous longeons des prairies, des champs et des zones industrielles. Devant un bâtiment plat clôturé avec de grandes pelouses, le GPS nous dit : « Vous avez atteint votre destination. » Hmmm. Un hôtel de luxe ne ressemble pas à ça. Mais bon, il ne faut pas se fier aux apparences. Nous entrons donc dans le hall de l’hôtel.

À la réception, il y a direct quelque chose à se mettre sous la dent. La réceptionniste Deborah Thillen nous accueille avec un verre d’eau et un spitz qui aboie de manière stridente à ses pieds. « Voici Missy. Le chef va arriver », précise-t-elle.

Les suites

La visite de l’hôtel de luxe commence par les chambres des animaux. Les 40 places pour chiens, 36 pour chats ainsi que 10 pour rongeurs sont presque toutes occupées pendant la période des vacances. Au choix, des suites à un ou plusieurs lits avec des nids douillets, un chauffage au sol, un filtre à air et des équipements confortables comme des sièges et des couchettes. Presque comme dans un vrai hôtel.

Une différence marquante : le prix est facturé en fonction du poids (pour les chiens). J’imagine la même chose avec les clients de l’hôtel 5 étoiles Baur au Lac de Zurich. « Pourriez-vous vous mettre sur la balance s’il vous plaît ? En attendant, le bagagiste amène vos valises dans votre suite. »

L’un des pensionnaires en chambre simple est Flöckli ("Flocon" en français). Je regarde sa chambre avec attention. Si vous pensez que le matou est aussi fragile qu’un flocon de neige, vous vous trompez. Il tient plus de la tempête de neige destructrice. « Flöckli aime attaquer nos soigneurs », explique Piet Umiker. Il montre une feuille de papier devant la chambre, où sont listés tous les détails concernant les clients.

All inclusive : manger, se prélasser et s’exercer

Piet Umiker remplit une gamelle. Nous continuons avec une visite chez Charlie, un client de l’hôtel. Le mâle passe ses derniers jours au Tierhotel 5 Stern. Il est roulé en boule dans son petit lit douillet lorsque Piet Umiker lui dépose sa gamelle. Sur la feuille de suivi devant la porte, le directeur vérifie ce qui a déjà été coché aujourd’hui dans le « pack bien-être ».

Nettoyage quotidien, bilan de santé et caresses ? Check. Nourriture et petite sortie matinale ? Check. Service de bain et repas du soir ? Va suivre. Petite sortie du midi ? C’est parti !

Comme les dresseurs de cirque avec les félins, Piet Umiker ouvre une trappe, sans entrer dans la chambre de Charlie. Charlie s’élance dans la verte prairie, sous une pergola accueillante. Est-ce que c’est son jardin privé ? « Pas tout à fait », ajoute Piet Umiker, « une parcelle de prairie appartient à plusieurs animaux. On peut les laisser sortir seul ou à plusieurs, en fonction de ce que souhaitent les propriétaires. »

Les invités spéciaux et ceux qui ne sont jamais récupérés

Une chambre plus loin se trouve Odin, un invité spécial. C’est un chien difficile à éduquer. Contrairement aux autres pensions pour animaux, il peut lui aussi passer la nuit au Tierhotel 5 Stern. Le système de trappe permet de combler ses besoins sans entrer en contact direct avec les gardien·nes et les autres chiens. Piet Umiker souligne toutefois qu’ils n’éduquent pas les chiens. « Même si cela serait souvent nécessaire », remarque-t-il en souriant.

Les chiens mal élevés sont une chose. Mais que se passe-t-il lorsque les propriétaires n’ont pas de manières et ne viennent plus chercher leurs animaux de compagnie ? « Cela se produit environ cinq fois par an. Jusqu’à présent, uniquement chez les chiens. Peut-être parce qu’ils ont besoin de plus d’attention que les chats et les rongeurs », explique Piet Umiker.

Pendant la pandémie de coronavirus, des chiens ont été achetés en masse. Beaucoup sont à peine socialisés. Les propriétaires ne savent plus quoi en faire et veulent s’en débarrasser.
Piet Umiker, directeur du Tierhotel 5 Stern

Nouvelles chambres pour les lapins, les reptiles et les oiseaux

« Actuellement, je garde les cailles de mon frère dans un enclos pour rongeurs », dit Piet Umiker en riant. « Ce sont de drôles d’animaux. Mais loin d’être les invités les plus extraordinaires que nous ayons jamais eus. Il y a quelques années, des canards coureurs indiens sprintaient dans notre hôtel. »

Grands objectifs en perspective

Piet Umiker aime lui aussi bouger. Qu’il escalade une montagne pendant son temps libre ou qu’il poursuive le prochain objectif d’extension de l’hôtel pour animaux ; il vise toujours l’excellence. Son plus grand objectif serait de fonder l’association de protection des animaux du nord-ouest de la Suisse au cours des 20 prochaines années et d’y rattacher son hôtel pour animaux ainsi qu’une station de récupération de hérissons.

« Je m’engagerais pour de meilleures conditions professionnelles et des formations continues pour les gardiens d’animaux. Beaucoup ne veulent plus faire ce super travail dans les conditions actuelles. Les postes vacants sont de plus en plus difficiles à pourvoir », explique le directeur.

Nous sommes de retour dans le hall de l’hôtel pour le check-out. Deborah Thillen nous fait des adieux chaleureux et s’adresse à un couple avec un chien. Ce dernier a l’air plus reposé que ses propriétaires, qui viennent de rentrer d’une destination de vacances exotique. Peut-être que la prochaine fois, ils devraient échanger.

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J’aime tout ce qui a quatre pattes et des racines. La lecture me permet de plonger dans les abîmes de l’être humain. Je déteste les montagnes : elles ne font que cacher la vue sur la mer. Quand j’ai besoin d’air frais, je vais le respirer au sommet d’un phare. 


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