Ces gadgets superflus dans ma cuisine
7/5/2025
Traduction : Stéphanie Casada
Dans ma cuisine, certains ustensiles mènent une triste existence. Ils ont été achetés dans l’euphorie pour en fait ne jamais être utilisés. Voici un petit guide de non-achat.
Chez moi, vous ne risquez pas de trouver une friteuse à air ou un four à micro-ondes un jour. J’ai déjà eu plusieurs appareils de ce type pour les tester et je peux vous assurer que je n’en ai pas besoin. Mon combi-steamer assume leurs fonctions avec brio. Et puis il y a des appareils et des gadgets que je ne redonnerais pour rien au monde, comme le robot ménager, le thermoplongeur, l’appareil de mise sous vide ou encore le cuiseur à riz à induction. Ils ne font pas non plus d’heures supplémentaires en cuisine, mais en tant qu’employés à temps partiel, ils me déchargent de nombreuses tâches fastidieuses. Il y a aussi une longue liste d’appareils et de gadgets qui ne me sont plus utiles depuis longtemps, mais dont je n’ai toujours pas réussi à me séparer. Dans le jargon, on parle de quiet quitting, ou démission silencieuse.
Dans le dernier épisode de notre podcast culinaire Uftischt (en suisse allemand), nous nous sommes justement penchés sur de tels gadgets, et ce à partir de la minute 15:32.
Il est temps de lister les accessoires dont je n’aurai jamais besoin.
Moules à panettone
J’avais acheté plusieurs de ces moules pour ma misérable tentative de faire du panettone maison. Depuis, ils ont disparu dans mon trou noir. C’est le placard en haut du réfrigérateur, auquel je n’accède qu’à l’aide d’un escabeau. Je sais que les moules sont là, à côté des bougies à réchaud et des ronds de serviette. Et je sais aussi qu’ils y resteront jusqu’au prochain déménagement.
Poêle à omelette carrée du Japon
J’aurais dû m’en douter. Il y a plus de cinq ans, au Japon, j’ai acheté une poêle Tamagoyaki qui sert à faire ces omelettes carrées qui sont souvent artistiquement nouées sur le nigiri avec un peu d’algues. Je n’ai pas pu l’utiliser dans mon nouvel appartement, car elle n’est pas compatible avec la plaque à induction. Mais la poêle ne m’a en réalité jamais manqué. Lors de mon dernier voyage au Japon, j’ai quand même acheté une poêle Tamagoyaki compatible avec l’induction. Et comme vous vous en doutez certainement, je ne l’ai pas encore utilisée.
Œuf à thé
Qu’est-ce qui est arrivé en premier ? L’envie ou le besoin d’une boule à thé ? Cette question de l’œuf et de la poule a tourné à l’avantage de la poule. Chaque fois que j’ai dû retirer les feuilles de thé en vrac avec un tamis, j’ai souhaité avoir un œuf à thé. Maintenant, je l’ai commandé parce qu’il me fallait atteindre les 50 francs pour mon panier d’achats, je l’ai déballé et je ne l’ai jamais utilisé. L’envie était donc effectivement plus grande que le besoin.
Presse-purée
C’est le genre d’ustensile que je n’utilise jamais, car je ne fais pas de purée de pommes de terre. Et si je décidais d’en faire, ça serait de toute façon avec mon robot ménager. Voilà comment : mettez des pommes de terre chaudes et épluchées, du lait et du beurre dans le bol, puis utilisez l’accessoire mélangeur pour faire une excellente purée de pommes de terre.
Wok
Ça fait mal. J’aimerais utiliser mon wok plus souvent, mais ma poêle en fonte est tout simplement plus adaptée pour le riz cantonais. Le wok est grand et encombrant, et la chaleur de ma cuisinière ne suffit tout simplement pas pour obtenir le goût typique du wok.
Cuisinière à gaz mobile
Peut-être que le wok et la cuisinière à gaz formeront une nouvelle équipe de choc ? Achetée pour un shabu-shabu, une fondue japonaise, utilisée une fois à Noël, elle est maintenant en train de prendre la poussière. Je me suis laissé tenter par divers youtubeurs culinaires pour acheter un tel appareil. C’est bête, car ma cuisine sert rarement de studio vidéo et quatre plaques à induction suffisent toujours.
Et vous, quels sont les gadgets de cuisine que vous avez enfui au fond d’un tiroir ou d’un placard ? Faites-nous-en part dans les commentaires !
Photo d’en-tête : Shutterstock
Simon Balissat
Teamleader Editorial
Simon.Balissat@digitecgalaxus.chLorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en bois fait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite.
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