Vos données. Votre choix.

Si vous n’acceptez que les cookies essentiels, nous utilisons des cookies et des technologies similaires pour collecter des informations sur votre appareil et votre comportement d’utilisation sur notre site Internet. Nous en avons besoin pour vous permettre, par exemple, de vous connecter en toute sécurité et d’utiliser des fonctions de base telles que le panier d’achats.

Si vous acceptez tous les cookies, nous pouvons également utiliser ces informations afin de vous afficher des offres personnalisées, améliorer nos sites et vous présenter des annonces publicitaires ciblées sur nos sites et d’autres sites ainsi que sur nos applications. Cela nous permet également de transmettre certaines données à des tiers et à nos partenaires publicitaires.

Shutterstock
En coulisse

Dormez sur le dos, conseil de chiropraticien

Le travail de Patric Beereuter rappelle parfois celui d’un détective. Dans une interview, le chiropraticien nous parle de l’enquête qu’il mène auprès de ses patients pour soulager des douleurs qui les poursuivent jusque dans leur sommeil.

Patric, quand les gens viennent te voir pour des douleurs, pourquoi leur demandes-tu dans quelle position ils dorment ?

Beaucoup de personnes ont des problèmes alors qu’elles dépensent une fortune pour un matelas et un sommier de qualité. Au Japon, les gens dorment sur des futons qui ne font que quelques centimètres d’épaisseur. Comment est-ce possible ?

La grande différence est sans doute que l’on s’y couche en général sur le dos. Sur les matelas fermes, la position sur le dos est souvent la meilleure pour la colonne vertébrale, car on ne peut pas s’affaisser autant qu’en position latérale. Sur un futon, la tentation de se retourner est assez faible, car c’est très peu confortable.

Quand je suis allongé sur le dos, je mets nettement plus de temps à m’endormir. Est-ce une question d’habitude ?

Beaucoup préfèrent la position du fœtus, c’est-à-dire couché sur le côté. Mais pour cela, le matelas ne doit pas être trop dur, pour que les épaules et le bassin puissent s’enfoncer et qu’il n’y ait pas trop de points de pression. Les personnes qui dorment sur le dos s’en sortent souvent bien avec un matelas un peu plus dur.

Ma collègue de la rédaction Pia Seidel a testé un coussin pour les genoux très populaire dans notre boutique. Qu’en penses-tu en tant que chiropraticien ?

Cela peut être utile : le bassin se tord nettement moins, car les jambes restent parallèles.

Les oreillers sont complexes. Les personnes qui dorment sur le dos ont besoin d’un oreiller plus plat que celles qui dorment sur le côté. Et lequel choisir si je dors dans les deux positions ?

Quel est le rôle du matelas ?

Sommes-nous plus douillets que nos ancêtres ? Je n’ai jamais entendu mes grands-parents se plaindre d’avoir des tensions musculairesni de se réveiller le matin avec des douleurs.

Sommes-nous plus avancés aujourd’hui ?

Oui, on sait que plus on résout les problèmes tôt, mieux ça vaut. C’est pourquoi on profite de l’offre médicale, qui est aussi plus généreuse et meilleure que par le passé.

Donc ce n’est pas juste pleurnicher ?

Est-ce que quelques muscles supplémentaires, comme ceux de nos parents et grands-parents, nous feraient du bien ?

Il est certain que nos ancêtres étaient en meilleure forme musculaire, parce qu’ils étaient plus actifs physiquement. Aujourd’hui, beaucoup ne veulent même plus marcher sur les trajets les plus courts et parcourent le moindre mètre en trottinette électrique. L’exercice naturel est certainement souvent négligé de nos jours. On constate cependant que de plus en plus de gens utilisent les possibilités d’entraînement dans les centres de fitness, par exemple.

Quelle recommandation donnerais-tu à un employé de bureau qui vient te voir avec des douleurs à la nuque ?

Existe-t-il des conseils généraux sur les types de sport à pratiquer et sur les horaires recommandés ?

Il est difficile de dire quel sport est le plus approprié. Le jogging peut aider à soulager les céphalées de tension, mais si vous n’avez jamais couru avant l’âge de 60 ans, je ne vous recommande pas de vous y mettre. Il existe des alternatives qui ménagent les articulations.

Ces personnes s’entraînent souvent à la piscine.

Pour certains, le simple fait de s’asseoir bien droit est déjà un effort sportif. Je ne parle pas de moi, bien sûr !

Que penses-tu des gadgets comme les appareils d’entraînement pour le dos ?

Je suis mitigé. La tension peut être trop forte ou mal placée. Toutefois, il n’y a pas de mal à essayer. Avec un prix de 30 à 50 francs suisses, on ne risque pas grand-chose à essayer. Cependant, si vous avez besoin de ce dispositif pour vous tenir droit, vous avez un problème fondamental.

Quelle est l’importance de l’ergonomie au travail ?

Bien sûr, la position assise est importante. Une bonne chaise aide, un bureau réglable en hauteur est également le bienvenu. Mais dans la pratique, les gens n’utilisent pas beaucoup ces possibilités de modifier la hauteur de leur table. De fait, il est souvent plus facile et plus efficace d’intégrer un peu d’activité physique dans la vie quotidienne. Il suffit de s’y mettre !

Patric, merci pour ces conseils.

Photo d’en-tête : Shutterstock

Cet article plaît à 64 personne(s)


User Avatar
User Avatar

Je suis journaliste depuis 1997. Stationné en Franconie, au bord du lac de Constance, à Obwald, Nidwald et Zurich. Père de famille depuis 2014. Expert en organisation rédactionnelle et motivation. Les thèmes abordés ? La durabilité, les outils de télétravail, les belles choses pour la maison, les jouets créatifs et les articles de sport. 


En coulisse

Des informations intéressantes sur le monde des produits, un aperçu des coulisses des fabricants et des portraits de personnalités intéressantes.

Tout afficher

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • En coulisse

    Hé, les hommes, le plancher pelvien n'est pas qu'une affaire de femmes !

    par Ann-Kathrin Schäfer

  • En coulisse

    Comment les flocons d'avoine et "l'astuce du glucose" m'ont laissé tomber

    par Stefanie Lechthaler

  • En coulisse

    « Un jour, je finirai par le réparer » (c’est certain)

    par Michael Restin