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Privé
Point de vue

Été = soleil et aventure ? Pas pour moi !

Debora Pape
2/7/2025
Traduction : Aglaë Goubi

Chaque année, de mai à septembre, je dois faire face à ma mauvaise conscience. Je devrais profiter du beau temps, mais souvent, je n’en ai tout simplement pas envie.

L’été est là et tout le monde s’en réjouit. Tout le monde ? Non, pas moi. Alors que la grande majorité des gens se précipite vers les plages (ou vers les aéroports à la recherche de plages exotiques), je lutte contre ma propre paresse. Il serait logique que je me précipite également, mais je préfère souvent passer des soirées tranquilles à la maison.

C’est la raison pour laquelle l’article que vous avez sous les yeux ne porte pas sur les cinq indispensables pour son sac de plage ni sur comment composer la meilleure playlist pour vol long-courrier, mais développe mon point de vue sur l’été et sa perpétuelle invitation à entreprendre des activités estivales, qui m’agace.

Chaque année, la question des vacances se pose

Ce n’est pas parce que le soleil brille que je suis moins épuisée le soir après le travail. Ce n’est pas parce que c’est la fête de la ville que j’ai besoin de moins de temps au calme et de tranquillité le week-end. Et ce n’est pas parce que beaucoup partent en vacances l’été que je suis obligée de passer des vacances extraordinaires chaque année.

L’une des questions les plus populaires pour entamer une conversation entre janvier et juin est la suivante : « Alors, vous partez où en vacances cet été ? » Cette année, je réponds « Nulle part ». Ou alors : « J’organiserai peut-être quelque chose au dernier moment, si une idée géniale me vient et que tout se goupille bien. » Après tout, les jours de congé sont précieux, il ne s’agirait pas de les gâcher !

Ne vous méprenez pas, moi aussi j’aime voyager à l’étranger et découvrir de nouveaux endroits, malheureusement, je n’arrive pas toujours à planifier un voyage qui m’offre la combinaison idéale entre détente, bien-être et découvertes.

Énorme effort de planification sans garantie de satisfaction

Voyager en train est toutefois un souvenir qui restera gravé dans ma mémoire. Traverser l’Allemagne en train-couchette, franchir les Alpes à bord d’un train suisse, et filer à 300 km/h dans la plaine du Pô à bord du Frecciarossa italien fut pour moi une véritable expérience de voyage. Mais une chose est sûre : je ne choisirai plus de destinations de tourisme de masse !

Mon combat contre cette petite voix intérieure

Malgré tout, au fond de moi, une petite voix me dit qu’un véritable été nécessite forcément des vacances extraordinaires. C’est bien pour ça qu’on travaille toute l’année, non ? Ne rien faire, c’est comme passer à côté de sa vie, et on pourra bien se reposer quand on sera mort.

Elle est bien agaçante, cette petite voix intérieure, qui me murmure que je dois rester active. Elle me fait culpabiliser quand, l’été, je préfère me détendre et faire deux semaines de grasse matinée plutôt que de partir en voyage. Ignorer cette voix est très difficile pour moi.

Je dois sans cesse me rendre à l’évidence : voyager est un privilège, mais ne pas voyager aussi. Surtout sans enfants. Quelle plus grande liberté pour un être humain dans le monde du travail que de faire ce qui me fait plaisir maintenant, à cet instant précis ? Vivre au jour le jour, sans la pression que l’on s’impose de visiter tel musée, telle vieille ville ou tel point de vue, afin que l’effort consenti pour les vacances en vaille vraiment la peine ?

Le fait de pouvoir choisir de faire une excursion spontanée, de lire les histoires de la Terre du Milieu de Tolkien dans un bon fauteuil, ou de jouer à un jeu pour lequel je n’ai jamais assez de temps après le travail me détend beaucoup.

Le soir, on se contente de se faire une pizza au lieu de passer des heures à chercher le parfait restaurant. Accompagnée de limonade ou de cocktails faits maison et d’une belle partie de jeu dans le calme et la sérénité sur la terrasse, ce sera beaucoup plus agréable que d’être fatiguée, transpirante et brûlée par le soleil après une longue journée debout à devoir supporter des ivrognes à la fête foraine.

Jours de pluie contre la mauvaise conscience

Il y a des jours où mon envie d’entreprendre correspond au temps ensoleillé, ce qui m’aide à sortir de chez moi, mais il y a aussi beaucoup de jours où mon fauteuil de gaming me semble tout simplement plus attrayant que la foule dans la vieille ville. Je garde toutefois mauvaise conscience et le sentiment désagréable de passer à côté de ma vie.

C’est pourquoi je me réjouis des jours de pluie en été, je trouve qu’ils apportent une touche de convivialité automnale. Personne ne me demandera de partir à l’aventure sous une pluie battante, dommage... Je dois alors malheureusement rester à l’intérieur et je peux geeker sans avoir mauvaise conscience !

Photo d’en-tête : Privé

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Aussi à l'aise devant un PC gaming que dans un hamac au fond du jardin. Aime l'Empire romain, les porte-conteneurs et les livres de science-fiction. Traque surtout les news dans le domaine de l'informatique et des objets connectés.


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