Vos données. Votre choix.

Si vous n’acceptez que les cookies essentiels, nous utilisons des cookies et des technologies similaires pour collecter des informations sur votre appareil et votre comportement d’utilisation sur notre site Internet. Nous en avons besoin pour vous permettre, par exemple, de vous connecter en toute sécurité et d’utiliser des fonctions de base telles que le panier d’achats.

Si vous acceptez tous les cookies, nous pouvons également utiliser ces informations afin de vous afficher des offres personnalisées, améliorer nos sites et vous présenter des annonces publicitaires ciblées sur nos sites et d’autres sites ainsi que sur nos applications. Cela nous permet également de transmettre certaines données à des tiers et à nos partenaires publicitaires.

Natalie Hemengül
En coulisse

Faire du sport rend-t-il le sexe meilleur ?

Natalie Hemengül
15/1/2025
Traduction : Marie-Céline Berthou

L’exercice physique a de nombreux bienfaits... au lit aussi ! La sexothérapeute Dania Schiftan explique quand et comment le sport peut avoir un impact bénéfique sur la sexualité.

Dania, y a-t-il un lien entre la santé physique et une vie sexuelle épanouie ?

Mais comment ?

Et chez les femmes ?

Chez les femmes, une activité physique régulière peut augmenter l’excitation et la satisfaction sexuelles. Il est intéressant de constater que le sport juste avant un rapport peut accroître l’excitation à cause de l’augmentation du débit sanguin et des effets hormonaux.

Justement, continuons sur le sujet des hormones : quel est leur lien avec la sexualité et le sport ?

Les processus hormonaux tels que la sécrétion d’endorphines, de testostérone et de dopamine influent sur la sexualité. Et une activité physique régulière peut avoir un effet majeur sur ces processus.

Quel rôle jouent ces hormones dans ce contexte ?

Les endorphines sont ce qu’on appelle les hormones du bonheur. Ces neurotransmetteurs fonctionnent comme des antidouleurs et des euphorisants naturels qui réduisent le stress tout en favorisant un bien-être global et la relaxation. Cela peut avoir un impact positif sur la libido. Tu as sans doute déjà entendu parler de « l’ivresse du coureur », ce sentiment d’euphorie juste après la course à pied. Celui-ci peut indirectement accroître le désir sexuel.

Qu’en est-il de la testostérone ?

La musculation, en particulier, peut augmenter la testostérone. Cela peut augmenter la libido et les performances aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Des études ont démontré que des exercices modérés à intenses comme l’haltérophilie ou le HIIT (high intensity interval training) étaient particulièrement efficaces pour augmenter naturellement le taux de testostérone dans le corps.

Et la dopamine ?

Elle joue un rôle important dans le système de récompense de notre cerveau et est liée au sentiment de motivation et de plaisir, et y compris de désir sexuel. C’est pareil ici : un taux élevé de dopamine, dû notamment à une activité d’endurance, peut augmenter le désir sexuel.

Et qu’en est-il du stress ?

Un exercice régulier aide à garder sous contrôle le cortisol, l’hormone du stress. Des taux élevés de cortisol peuvent inhiber la libido. On peut diminuer le stress en réduisant le cortisol d’une part et en augmentant la sécrétion d’endorphines et de dopamine d’autre part. C’est bénéfique, car le stress peut saper le désir au quotidien et causer des dysfonctionnements sexuels.

Outre les disciplines d’endurance et la musculation, y a-t-il des sports ou des exercices qui boosteraient la vie sexuelle ?

Alors, l’activité sportive aurait un impact physique, mais aussi psychologique dans le cadre de la sexualité ?

Plusieurs études scientifiques démontrent qu’une activité physique régulière améliore la confiance en soi et en son apparence. Les personnes actives ont souvent moins d’anxiété liée à leur apparence et ont plus confiance en eux dans des situations intimes, ce qui est fondamental pour une vie sexuelle épanouie.

Trop de sport pourrait-il tuer le sport... et l’amour ?

Comment éviter d’en arriver là ?

En prévoyant suffisamment de récupération entre les séances et en écoutant son corps pour minimiser le risque du syndrome de surentraînement.

Les autres articles de la série se trouvent ici :

Photo d’en-tête : Natalie Hemengül

Cet article plaît à 25 personne(s)


User Avatar
User Avatar

En tant que fan de Disney je vois toujours la vie en rose, je vénère les séries des années 90 et les sirènes font partie de ma religion. Quand je ne danse pas sous une pluie de paillettes, on me trouve à des soirées pyjama ou devant ma coiffeuse. PS Le lard est un de mes aliments favoris. 


En coulisse

Des informations intéressantes sur le monde des produits, un aperçu des coulisses des fabricants et des portraits de personnalités intéressantes.

Tout afficher

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • En coulisse

    Comment les flocons d'avoine et "l'astuce du glucose" m'ont laissé tomber

    par Stefanie Lechthaler

  • En coulisse

    Les plantes médicinales pour les hommes : une aide naturelle pour les problèmes de prostate, la chute des cheveux et les troubles de la virilité

    par Moritz Weinstock

  • En coulisse

    Boostez vos cellules : qu’est-ce que la médecine mitochondriale ?

    par Mareike Steger