
La plupart des gens les veulent, mais beaucoup ne les comprennent pas : les étiquettes alimentaires
Les trois quarts des consommateurs s'intéressent aux étiquettes alimentaires. Mais moins de la moitié d'entre eux s'estiment suffisamment informés à ce sujet. C'est ce que révèle une nouvelle étude.
Un grand intérêt pour les étiquettes
Les informations les plus lues sont la date de péremption ou la date limite de consommation (59 %), la liste des ingrédients (43 %) et le pays d'origine (38 %). Les consommateurs âgés de 18 à 34 ans sont plus intéressés par les avertissements sur les allergènes (27 % contre 20 %), les certifications biologiques (30 % contre 28 %) et les méthodes de transformation (18 % contre 13 %) que les personnes âgées de plus de 55 ans.
Déficits en matière d'informations nutritionnelles et d'allégations de durabilité
L'étude identifie comme raison le manque de standardisation et de critères de durabilité. Il est donc difficile d'évaluer la valeur des informations fournies. Selon l'étude, des écolabels standardisés et des réglementations plus strictes pourraient remédier à cette situation.
Un manque de confiance dans les allégations de santé
L'étude révèle que 71 pour cent des participants comprennent les allégations de santé. Il s'agit notamment de descriptions de produits telles que «Les fibres alimentaires contribuent à une fonction intestinale normale». Selon l'étude, les descriptions non réglementées sur les emballages, telles que «naturel», peuvent donner l'impression qu'un produit est plus sain qu'il ne l'est en réalité.
En conséquence, seuls 47 pour cent des gens considèrent ces allégations comme fiables. Les plus jeunes ont un niveau de confiance plus élevé (58 pour cent) que les plus âgés (42 pour cent). L'étude constate que les consommatrices souhaitent des indications faciles à interpréter et des labels standardisés.
Reconnaître les aliments ultra-transformés : pas toujours facile
Conclusion de l'étude
Dans l'ensemble, l'étude constate que les consommateurs souhaitent davantage d'informations sur les aliments emballés. Mais celles-ci doivent être faciles à interpréter et à comparer. Une trop grande quantité d'informations peut également être source de confusion. Les codes QR sur les emballages sont de plus en plus populaires et peuvent aider à obtenir des informations supplémentaires si on le souhaite.
Pour en savoir plus, consultez ce résumé de l'étude.
Aussi à l'aise devant un PC gaming que dans un hamac au fond du jardin. Aime l'Empire romain, les porte-conteneurs et les livres de science-fiction. Traque surtout les news dans le domaine de l'informatique et des objets connectés.
Du nouvel iPhone à la résurrection de la mode des années 80. La rédaction fait le tri.
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