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Siri Schubert
En coulisse

Odlo et Clim8 lancent des vêtements chauffants avec appli et batterie

Siri Schubert
16/1/2025
Traduction : Elvina Tran

Fini de grelotter pendant les pauses durant vos randonnées hivernales. Telle est la promesse d’Odlo et Clim8 avec leurs vêtements chauffants pilotés par une appli. La promesse est-elle tenue ? Lisez notre article pour le savoir.

Se sentir toujours bien au chaud, sans devoir ajouter et enlever des couches supplémentaires : tel est l’objectif des fabricants Odlo et Clim8 avec leur nouvelle collection I-Thermic X-Warm 2.0. Ces vêtements équipés de batteries et de capteurs et contrôlés par une appli ont remporté un prix à l’ISPO, le salon international du sport.

J’ai bien sûr voulu savoir ce que valaient ces vêtements dans la pratique. Pour ce test, Odlo a mis à ma disposition la couche de base et la veste de la collection I-Thermic X-Warm 2.0. La veste est d’ailleurs une nouveauté. C’est un produit qui n’existait pas avant.

Doux et agréable à porter

Le t-shirt à manches longues est près du corps, doux et agréable à porter. La taille S, qui est ma taille habituelle, me va parfaitement. Les éléments chauffants sont si bien intégrés au tissu que je ne les sens pas. Il en va de même pour la veste qui est matelassée au niveau de la poitrine. J’aime la coupe sportive qui tombe parfaitement.

Devant à droite, un voyant bleu m’indique que le t-shirt chauffe dès que je l’enfile et m’avertit par un clignotement jaune que la batterie est presque vide. On y trouve aussi la commande manuelle. Je tapote deux fois pour augmenter la température ou arrêter la fonction de chauffage.

Définition de la zone de confort avec l’appli Clim8

Dans l’appli, je peux indiquer l’activité que je vais pratiquer en portant le t-shirt ou la veste. Parmi les options possibles : vélo, randonnée, chasse, alpinisme et ski. J’indique aussi combien de couches je porte sur ou sous le t-shirt ou la veste. Je choisis la température. Le mode Confort à 31 degrés m’a l’air bien.

Vous pouvez d’ailleurs configurer des températures différentes devant et derrière. Après avoir personnalisé vos réglages, vous n’avez pas besoin de toujours avoir votre smartphone sur vous quand vous portez la couche de base ou la veste, à condition de pratiquer le même sport et de porter les mêmes couches.

Comme j’ai envie de prendre quelques photos de paysages enneigés, j’alterne entre la marche et la station debout. La température du corps reste constante. Je fais un autre test à vélo cette fois et je remarque que la couche de base empêche aussi de se refroidir quand on pédale.

Je ressens aussi la chaleur de la veste, même si ce n’est pas de manière aussi directe qu’avec la couche de base. Elle remplit toutefois bien son rôle. La température reste constante, même quand le soleil disparaît derrière les nuages.

La batterie Clim8 est censée tenir quatre heures selon le fabricant. Cette indication vaut seulement si elle doit fournir une puissance maximale tout du long. « Le système intelligent, qui ne chauffe que quand c’est nécessaire, allonge l’autonomie de la batterie », explique le Product Manager Dan Pattison. Je peux le confirmer. Après trois heures de randonnée, l’appli affiche encore 45 % de batterie.

De retour à la maison, l’appli me demande si j’ai eu trop chaud ou trop froid ou ressenti un inconfort quelconque. Elle apprend ainsi mes préférences et peut encore mieux adapter les performances de chauffe en fonction de celles-ci.

Je trouve la veste particulièrement agréable après le sport. Je l’apprécie notamment après un entraînement avec mon groupe de course à pied et que je m’attarde à bavarder au point de rendez-vous. J’enfile la veste, je touche deux fois le bouton de chauffage et je me réjouis de voir le voyant rouge s’allumer qui me permet de rester au chaud.

La veste et la couche de base m’ont globalement convaincue surtout à cause de la discrétion du mode automatique. Je n’ai rien senti lorsque le système de chauffe maintenait la température souhaitée en arrière-plan. Autre point positif : la batterie peut se retirer (pour le lavage par exemple) et se remplacer.

Photo d’en-tête : Siri Schubert

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Plongeuse scientifique, instructrice de SUP, guide de montagne... même si les lacs, les rivières et les mers sont mes terrains de jeu favoris, je ne me laisse pas porter par le courant, car j'ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir. J'aime aussi prendre de la hauteur et changer de perspective en volant avec des drones et en faisant du trail. 


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