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En coulisse

Si vous ne voulez pas devenir une personne à chats, lisez cet article

Olivia Leimpeters-Leth
7/11/2023
Traduction : Stéphanie Casada

Rares sont celles et ceux qui parviennent à conquérir mon cœur en me manquant de respect et en m’offrant des cadavres. Mes deux chats y sont arrivés. Pas un instant, ils ne se doutent que je maudis régulièrement notre vie commune.

C’est la nuit, les fenêtres sont grandes ouvertes, mes yeux sont bien fermés. Je dors profondément. Soudain, un gros bruit me réveille. Le portable indique 3 h 24, je louche vers la fenêtre : était-ce le vent ? Un animal sauvage ? Ou quelqu’un qui essaie de s’introduire chez moi ?

Entre les battants du volet, je vois une petite patte qui se fraie un chemin vers la fenêtre ouverte, puis une oreille pointue, un œil qui brille et enfin la tête entière. L’animal faufile son corps étroit à travers ce que je croyais être un volet antieffraction et se retrouve assis devant moi : regard de reproche, miaulement accusateur.

Évidemment : c’est l’heure du goûter de 3 heures (3 heures du matin, bien sûr !) pour mes chats. L’autre est encore de l’autre côté du volet et crie comme s’il était en train de succomber à une blessure par balle.

Les chats sont de drôles de petits êtres vêtus d’adorables robes à poils. Avec d’étranges particularités. Mes deux tigres d’appartement me rendent régulièrement folle et, par moment, je regrette même de les avoir. Pensez à moi avant d’être, vous aussi, au service d’un félin.

Vivre avec des chats : les bons côtés

Je suis maman de chats depuis plus d’un an. Le mot « maman » n’est même pas exagéré, car selon des études, les chats s’attachent à leurs propriétaires comme les enfants à leurs parents.

D’ailleurs, je trouve que l’inverse est aussi vrai. Mais avant de commencer ma liste de bonnes raisons pour ne pas adopter de progéniture à quatre pattes, permettez-moi de dire quelques mots à propos de mes chats Hilde et Jeppe. Car dans l’ensemble, ils enrichissent énormément ma vie.

Les chats sont propres, câlins, drôles et, on ne le dira jamais assez, incroyablement mignons. Même à l’âge adulte. Mais ils sont aussi têtus, résistants à l’éducation, imperturbablement convaincus d’eux-mêmes et de leur place dans le monde, tout en étant très expressifs avec leurs émotions. Même si je les admire secrètement pour ce mode de vie, ils m’agacent, et c’est le moins qu’on puisse dire.

Pourquoi ne pas prendre de chat : le prologue

Celles et ceux qui pensent que la procédure nocturne prend fin après le repas se trompent. J’attends d’abord de voir si la saveur que j’ai choisie au hasard dans le tiroir leur plaît. Si c’est le cas, Monsieur et Madame Chat veulent bien sûr ressortir directement après avoir mangé. Si je ne suis pas assez rapide, ils grattent la porte de la terrasse déjà bien malmenée ou grimpent aux rideaux de la chambre à coucher.

Le premier équipement pour les propriétaires de chats se compose donc de nerfs résistants et d’un mobilier pour chaton tout aussi résistant. Mais laissez-moi commencer par le commencement :

1. Ce sont les chats qui vous éduquent, pas l’inverse

Vous vous êtes probablement déjà demandé, en secouant la tête, qui éduque qui ici, et pourquoi j’autorise les chats à prendre leur goûter à trois heures du matin.

De plus, à quoi bon entraîner le chat à la tolérance à la frustration s’il peut éduquer les humains à la soumission ? Ne jugez donc pas avant de vous essayer vous-même au rocher de Sisyphe qui consiste à éduquer un chat.

PS : les vidéos TikTok dans lesquelles des chats font des tours comme assis-couché-roule-toi ne peuvent tout simplement pas être réelles.

2. Des restes d’animaux sous les tapis et des poils de chat partout

3. La maudite litière

Si un jour, dans ma vie, je ne dois plus nettoyer une litière de chat, je ferai trois croix et je réciterai un Je vous salue Marie. L’odeur âcre d’ammoniaque, la litière de chat dans toute la salle de bains (oui, malgré le tapis de litière !) et enfin le boîtier en plastique inesthétique qui bloque la petite pièce.

Mais, comme chacun sait, il faut être prudent avec les souhaits. Depuis peu, la litière du chat doit effectivement être nettoyée moins souvent. Au lieu de cela, l’alerte concernant des excréments de chat dans le bac à sable des enfants circule dans le voisinage, et j’ai malheureusement une sombre idée de qui se cache derrière cette contamination.

4. La contradiction du chat

5. Votre périmètre d’action se réduit avec les chats

Les vacances, les nuitées spontanées et même les longues journées de travail nécessitent davantage de planification et un bon réseau de voisin·es ou d’ami·es. Le pire, c’est que mes chats supportent probablement mieux mon absence que moi. Ils m’ont entraînée à satisfaire leurs besoins de manière optimale. Laissez-moi être honnête : les laisser seuls longtemps me brise le cœur.

6. Alternance de sentiments

Pour un chat, vous avez également besoin d’un ego fort : ils sont à la fois dans le besoin et sur la défensive, créant ainsi un environnement schizophrène. L’affection et le rejet se succèdent parfois sans interruption, dans les deux extrêmes, ils dépassent les frontières sans fin.

Alors qu’ils exigent encore le matin d’être assis sur mes genoux pendant que je suis assise sur les toilettes, ils m’ignorent l’après-midi dans la rue ou se détournent de moi avec un regard dégoûté dès que je veux les caresser. Ce genre de coup de poing métaphorique dans la figure peut faire assez mal. Et dans ces moments-là, je pourrais m’en débarrasser par frustration !

7. Vous devenez une personne à chat

Un petit avertissement pour finir : vous serez inévitablement complètement gaga de vos chats (ça va arriver, faites-vous une raison). Un avant-goût :

Personne ne veut être cette personne. Mais c’est exactement ce qu’il reste de moi après un certain temps passé avec un chat. Je suis foutue.

Photo d’en-tête : shutterstock

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J'aime les formulations fleuries et le langage symbolique. Les métaphores bien tournées sont ma kryptonite, même si parfois, il vaut mieux aller droit au but. Tous mes textes sont rédigés par mes chats : ce n'est pas une métaphore, mais je crois à « l'humanisation de l'animal de compagnie ». En dehors du bureau, j'aime faire des randonnées, jouer de la musique autour d'un feu de camp ou faire du sport, voir parfois même aller à une fête. 


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