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En coulisse

Une nouveauté NES en 2025, vraiment ? Interview avec les créateurs de « Angry Video Game Nerd 8-bit »

Philipp Rüegg
2/4/2025
Traduction : Marie-Céline Berthou

« Angry Video Game Nerd 8-bit » est un nouveau jeu pour la console originelle de Nintendo, qui a plus de 40 ans. Le game designer Elie Platt nous explique le pourquoi du comment et les difficultés rencontrées.

Comment développer des jeux pour une console rétro à module carte de nos jours ? Et pourquoi s’imposer ces restrictions ? Elie Platt, game designer chez Mega Cat Studios, m’explique tout ça.

De quoi parle le jeu ?
Nous voulions construire une histoire un peu plus étoffée autour du jeu. C’est un peu méta : Angry Video Game Nerd est catapulté dans d’anciens jeux. S’ensuit alors une parodie de sa carrière et de tous les jeux qui lui ont posé problème. Pour s’en sortir, il doit lutter depuis l’intérieur du système.

Comme pour la palette de couleurs.
Exactement. C’est pour ça que dans les vieux jeux, on voit souvent la moitié basse du visage changer de couleur lors de mouvements de tête. C’est parce que la tête passe à la zone de couleur suivante. Aujourd’hui, nous disposons d’outils modernes qui nous permettent de visualiser tout ça. Mais à l’époque, on programmait en assembleur sans éditeur de niveaux graphiques.

Vous n’utilisez plus du tout le langage d’assemblage ?
Non, plus besoin d’assembleur, même si cela reste la meilleure méthode de gestion de la mémoire. Aujourd’hui, les compilateurs C et consorts rationalisent le processus. Le temps nécessaire est ainsi divisé par deux.

On dirait que la programmation de jeux NES est complètement différente d’autrefois ?
Dans l’ensemble, oui. Aujourd’hui, nous émulons la NES. Cela permet d’afficher 99 % des erreurs présentes. Ce n’est qu’à la fin que nous effectuons les tests matériels proprement dits et que nous résolvons les derniers problèmes causés par l’émulateur.

Le plus intéressant, c’est de réfléchir à ce qu’on peut faire dans le cadre de ces limites.
Les jeunes du bureau ont trouvé le jeu trop dur et les anciens trop faciles.

Le dernier niveau contient la créature « Glitch ». Là, j’ai fait exprès de mal faire l’arrière-plan, on dirait que la cartouche est cassée. Plus tu avances, plus le niveau se désintègre. À la fin, il ne reste qu’un sol plat qu’on ne voit même plus vraiment. Tout l’arrière-plan est détruit et disloqué.

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Enfant, je n’avais pas le droit d’avoir de console. Ce n’est qu’avec l’arrivée du PC familial 486 que le monde magique des jeux vidéo s’est ouvert à moi. Aujourd’hui, je compense largement ce manque : seuls le temps et l’argent m’empêchent d’essayer tous les jeux qui existent et de remplir mon étagère de consoles rétro rares. 


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