Vos données. Votre choix.

Si vous n’acceptez que les cookies essentiels, nous utilisons des cookies et des technologies similaires pour collecter des informations sur votre appareil et votre comportement d’utilisation sur notre site Internet. Nous en avons besoin pour vous permettre, par exemple, de vous connecter en toute sécurité et d’utiliser des fonctions de base telles que le panier d’achats.

Si vous acceptez tous les cookies, nous pouvons également utiliser ces informations afin de vous afficher des offres personnalisées, améliorer nos sites et vous présenter des annonces publicitaires ciblées sur nos sites et d’autres sites ainsi que sur nos applications. Cela nous permet également de transmettre certaines données à des tiers et à nos partenaires publicitaires.

En coulisse

Comment passer de procrastination à productivité

Olivia Leimpeters-Leth
4/9/2023
Traduction : Martin Grande

La paresse se dresse souvent entre vous et la personne que vous voulez être. Si vous voulez vous en débarrasser, vous devez d’abord connaître votre ennemi. Dans cet article, je vous aide à venir à bout de votre procrastination, notamment avec la notion de « projets conditionnels ».

Il sabote les bonnes résolutions, refuse de penser à la performance, est un pur hédoniste, et se trouve souvent entre vous et votre prochaine promotion. Ou les cinq kilos que vous vouliez perdre. Ou vos séances à la salle de sport. Je parle bien évidemment du paresseux qui sommeille en vous. Vous vous battez contre lui tous les jours dans un combat sans relâche, tant mental que physique.

Si le paresseux était un être humain, quel membre de la famille serait-il ?

Dr Daniela Bernhardt : C’est une question amusante. Je crois que pour moi, il est moins un membre de la famille qu’un bon ami avec lequel on a une relation ambiguë. D’un côté, on s’amuse bien avec lui. En même temps, il incite à faire passer le plaisir avant le travail.

Quand était la dernière fois que vous avez dû lutter contre votre propre malaise intérieur ?

Diriez-vous que le paresseux est quelque chose qui envoie des impulsions ?

Ça arrive à tout le monde : nous avons d’excellentes intentions, prenons de bonnes résolutions, et échouons à les mettre en œuvre. Pourquoi est-il si difficile de se motiver à long terme pour de nouveaux objectifs ?

La deuxième raison est la suivante : c’est désagréable d’entreprendre de nouvelles choses. Faire du jogging le matin au lieu de rester au chaud dans son lit, par exemple. Nous avons tendance à rester dans des situations agréables et à éviter les sentiments négatifs. Ainsi, les résolutions dont le bénéfice se situe dans le futur sont en compétition avec les activités qui procurent un sentiment de plaisir immédiat.

Et notre motivation, alors ? Dans de tels moments, n’a-t-elle aucun effet sur nos actions ?

Dans votre livre, vous écrivez : « Pour réussir à prendre de nouvelles résolutions, il ne faut pas considérer le paresseux comme un adversaire, mais comme un partenaire. » Comment ça fonctionne ?

Si donc mon paresseux interne me fait comprendre que c’est trop d’effort, devrais-je céder ?

Comment savoir si je dois écouter mon instinct ou passer à l’action ?

Et quand est-ce que je ne devrais pas l’écouter ?

Je veux apprendre à dresser mon paresseux : quelle est la première étape ?

Et en quoi consiste ce dernier ?

Existe-t-il une astuce pour enfiler ses chaussures de course le matin ou faire sa déclaration d’impôts ?

Pour combiner efficacement les bons moments et les mesures à prendre, les projets conditionnels représentent une bonne technique d’autorégulation. Exemple : quand je suis stressée, je respire trois fois profondément. Après avoir pris mon petit déjeuner, je vais faire un petit tour. C’est très concret et des habitudes et des routines se créent rapidement.

Justement, quand une nouvelle résolution devient-elle une habitude ?

Le paresseux a donc une mauvaise réputation, à tort. Si vous deviez changer son nom, comment l’appelleriez-vous ?

Pour moi, il n’est pas nécessaire de changer son nom. J’aime bien l’idée de tenir sa paresse en laisse comme on promène un chien en toute bienveillance. La paresse étant constitutive de nous-mêmes, nous devons l’accepter. Réconcilions-nous avec, faisons de cet attribut un compagnon de route et non un adversaire.

Photo d’en-tête : shutterstock

Cet article plaît à 12 personne(s)


User Avatar
User Avatar

J'aime les formulations fleuries et le langage symbolique. Les métaphores bien tournées sont ma kryptonite, même si parfois, il vaut mieux aller droit au but. Tous mes textes sont rédigés par mes chats : ce n'est pas une métaphore, mais je crois à « l'humanisation de l'animal de compagnie ». En dehors du bureau, j'aime faire des randonnées, jouer de la musique autour d'un feu de camp ou faire du sport, voir parfois même aller à une fête. 


En coulisse

Des informations intéressantes sur le monde des produits, un aperçu des coulisses des fabricants et des portraits de personnalités intéressantes.

Tout afficher

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • En coulisse

    « Depuis que je suis maman... »

    par Natalie Hemengül

  • En coulisse

    « Je ne sais pas quoi dire... » : comment trouver les bons mots quand vos proches sont en difficulté

    par Mareike Steger

  • En coulisse

    "Noël est le cadre parfait dans lequel des conflits cachés peuvent conduire à la rupture".

    par Martin Jungfer