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En coulisse

J’ai testé le shinrin yoku, un « bain de forêt » professionnel

Anna Sandner
10/7/2023
Traduction : Stéphanie Klebetsanis

J’ai participé à un stage de shinrin yoku, durant lequel j’ai pris un bon bain de forêt, guidée par une spécialiste en la matière. Bien que cette journée m’ait donné quelques idées, je continuerai à aller me détendre seule en forêt à l’avenir.

Je me suis inscrite à un stage pour en apprendre davantage sur le sujet. J’ai quitté la civilisation, son agitation et son bruit pendant trois heures, et je me suis laissée imprégner du calme d’une forêt au nord-est de Hambourg.

Les enseignements d’une « maître-nageuse »

Mon bain de forêt commence devant la Haus der Wilden Weiden (en allemand), un musée d’histoire naturelle situé dans la réserve naturelle de Höltigbaum.

Un bain de forêt pour sortir du stress urbain

Notre maître-nageuse dégage un calme incroyable. Si elle le puise ici, notre expérience ne pourra être que relaxante.

Plonger dans les feuilles

À peine avons-nous dépassé les premiers arbres que j’ai déjà l’impression d’être absorbée dans l’atmosphère calme et fraîche de la forêt.

La forêt, une expérience sensorielle

Nous pouvons enfin commencer. Nous recevons notre première tâche, et nous sommes autorisés à partir dans toutes les directions jusqu’à ce que la « chouette », un petit sifflet en bois sculpté en forme de chouette, nous rappelle. Angela nous propose de regarder seulement ce que nous voyons, et de nous en imprégner sans rien toucher. Chacun part de son côté.

Je remarque que j’essaie intuitivement de m’éloigner des autres. Je veux vivre cette expérience en paix, leur présence me dérange un peu. Je me demande s’il n’aurait pas mieux valu partir seule dans une vieille forêt vraiment isolée plutôt que de ralentir en groupe en suivant des consignes. De toute façon, c’est trop tard pour changer d’avis. Je décide de me plonger autant que possible dans cette expérience.

Sentir, goûter, écouter, toucher

Alors que chacun se balade de son côté, nous entendons la chouette « hululer », et nous nous rassemblons autour de la couverture. Je suis la dernière à revenir. Ai-je ralenti plus que les autres ?

Le moment marquant de l’après-midi : marcher pieds nus sur le sol mousseux de la forêt

Après un court échange pour savoir ce que les autres ont touché, senti et goûté, Angela nous demande d’enlever nos chaussures. Certains sont un peu perplexes et, bien que j’aime beaucoup marcher pieds nus, je suis moi aussi un peu surprise par cette requête. Bon, après tout, pourquoi pas ?

Le sol est incroyablement moelleux. Mes pieds s’enfoncent très légèrement dans la terre agréablement fraîche et meuble. Je suis fascinée par cette expérience inattendue, et je comprends que j’ai fait le bon choix ! Seule, je n’aurais pas eu l’idée d’enlever mes chaussures dans la forêt. Et je sais déjà que j’essaierai autant que possible de reproduire cette expérience à l’avenir.

Je baigne dans un calme décontracté

Se balancer en toute simplicité

Pendant que nous nous promenions avec nos miroirs, Angela a tendu des hamacs entre les arbres. J’adore cette dernière demi-heure. C’est de nouveau quelque chose que je n’aurais pas fait par moi-même. Chacun choisit un hamac. À mon grand soulagement, nous n’avons rien d’autre à faire que de nous laisser aller, nous détendre et somnoler. Génial, c’est exactement ce que je voulais ! Je me balance dans mon hamac, ravie.

Conclusion : je ne le referai pas forcément, mais ça en valait la peine

Je prendrai sans doute plus souvent un petit bain de forêt à l’avenir, sans aucune consigne mais avec un hamac dans mon sac.

Photo d’en-tête : Anne Sandner

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Rédactrice scientifique et biologiste, j’adore les animaux et je suis fascinée par les plantes, leurs capacités et tout ce qu’on peut en faire. C’est pourquoi j’aime être à l’extérieur, de préférence quelque part dans la nature ou dans mon jardin sauvage.


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