Vos données. Votre choix.

Si vous n’acceptez que les cookies essentiels, nous utilisons des cookies et des technologies similaires pour collecter des informations sur votre appareil et votre comportement d’utilisation sur notre site Internet. Nous en avons besoin pour vous permettre, par exemple, de vous connecter en toute sécurité et d’utiliser des fonctions de base telles que le panier d’achats.

Si vous acceptez tous les cookies, nous pouvons également utiliser ces informations afin de vous afficher des offres personnalisées, améliorer nos sites et vous présenter des annonces publicitaires ciblées sur nos sites et d’autres sites ainsi que sur nos applications. Cela nous permet également de transmettre certaines données à des tiers et à nos partenaires publicitaires.

Shutterstock
En coulisse

Le Digital Networks Act, quésaco ?

Florian Bodoky
24/10/2025
Traduction : Aglaë Goubi

En 2026, le Digital Networks Act devrait entrer en vigueur dans l’UE afin d’uniformiser les règles de l’infrastructure réseau en Europe. Mais de quoi s’agit-il au juste et comment fonctionne-t-il ?

Ce que le DNA est censé faire : uniformiser la mosaïque de l’UE

Le DNA vise à établir des règles uniformes à l’échelle de l’UE pour l’ensemble des télécommunications, qu’il s’agisse des technologies telles que la fibre optique, la 5G/6G, les services cloud, mais aussi des réglementations relatives au marché et à la sécurité des infrastructures. Le DNA s’articule en trois parties :

Moderniser l’infrastructure de manière uniforme

L’objectif principal ici est la souveraineté numérique. L’UE souhaite concevoir, exploiter et sécuriser elle-même son infrastructure numérique et devenir aussi indépendante que possible des multinationales ou des pays tiers tels que les États-Unis ou la Chine.

Fixer les règles du jeu de la concurrence numérique

Assurer la protection et la sécurité des données

Quelles sont les grandes différences avec l’EECC ?

Le DNA divise, pourquoi ?

Les opposants au Digital Networks Act, eux, voient les choses différemment. Ils avertissent que, dans sa forme actuelle, le DNA comporte plus de risques que d’opportunités. En première ligne, on trouve de grandes entreprises telles que Google, Meta, Amazon ou Netflix. Pour elles, le DNA constitue avant tout une atteinte au principe dit de neutralité du réseau.

En bref : alors que les partisans voient dans le DNA une opportunité pour une Europe plus forte et souveraine, ses détracteurs craignent qu’il ne renforce encore davantage la concentration et le pouvoir des « grands » sur le marché.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Photo d’en-tête : Shutterstock

Cet article plaît à 17 personne(s)


User Avatar
User Avatar

Depuis que j'ai découvert comment activer les deux canaux téléphoniques de la carte RNIS pour obtenir une plus grande bande passante, je bricole des réseaux numériques. Depuis que je sais parler, je travaille sur des réseaux analogiques. Un Winterthourois d'adoption au cœur rouge et bleu. 


En coulisse

Des informations intéressantes sur le monde des produits, un aperçu des coulisses des fabricants et des portraits de personnalités intéressantes.

Tout afficher

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • En coulisse

    Microtransactions dans les jeux : nous vous expliquons les nouvelles directives de l’UE

    par Florian Bodoky

  • En coulisse

    Contre les fake news et autres : qu'est-ce que le Digital Services Act ?

    par Florian Bodoky

  • En coulisse

    Le règlement sur les marchés numériques (DMA)

    par Florian Bodoky