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En coulisse

Les fermes verticales sont-elles l’avenir de notre alimentation ?

Olivia Leimpeters-Leth
31/1/2023
Traduction : Martin Grande

La démographie et la taille de nos villes augmentent. Faut-il pour autant adopter de nouvelles formes de culture alimentaire, telle que l’agriculture verticale ? Permettez-moi de vous en dire plus sur la culture verticale et sur ses avantages pour les consommateurs.

À Zurich, l’hiver a tendance à être froid et gris. Malgré ces conditions, dans le conteneur de la start-up Yasai, la dolce vita italienne commence à germer. Des centaines de petites têtes de basilic s’étirent vers les LED, millimètre par millimètre, étage par étage. Il s’agit d’une ferme verticale ; un système de culture par étages.

L’agriculture superposée est présentée comme une réponse possible à l’une des questions brûlantes de notre époque : comment nourrir huit milliards de personnes de manière durable ? L’agriculture classique en champs peut-elle encore couvrir les besoins élevés en période de sécheresse et de fortes pluies ?

Et en effet, un regard vers l’Autriche en donne un aperçu. De grands distributeurs comme le groupe REWE montrent un intérêt grandissant et intègrent la culture verticale à leur vision. Les supermarchés BILLA se lancent aussi avec un projet pilote de ferme verticale. Depuis l’été 2022, les salades fraîches locales sont cultivées dans des conteneurs superposés en plein cœur de la ville.

Le projet pionnier vertical de la Suisse est Yasai. Depuis 2020, l’équipe s’engage, en collaboration avec la coopérative agricole Fenaco, pour une agriculture durable en milieu urbain.

L’agriculture verticale : la culture du futur ?

Contrairement aux serres, les surfaces cultivées dans les fermes verticales sont empilées. « Le système de superposition offre un rendement plus élevé, jusqu’à 200 fois par mètre carré », explique Mme Funck. L’experte précise que chez Yasai, le basilic est cultivé sur 15 étages, alors qu’il ne s’agit que d’un test à petite échelle.

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Le circuit court : qui achète vertical achète frais

Une grande partie de notre alimentation est importée de loin. La conséquence logique est que les aliments arrivent moins frais au moment de l’achat en supermarché. « Avec de longues voies d’acheminement, la probabilité augmente d’avoir des aliments endommagés ou moins frais », confirme l’experte.

L’agriculture verticale vise à produire là où l’on consomme. Les aliments peuvent ainsi être récoltés à maturité, puis vendus et consommés frais, sans pour autant nuire à l’environnement, explique Mme Funck : « Nous avons fait exprès de ne laisser que dix minutes de trajet entre la ferme et le centre de distribution. Comme ça, nos produits ne perdent rien de leur fraîcheur ».

L’avenir de l’agriculture verticale

L’agriculture verticale ne peut pas encore remplacer la culture traditionnelle et ne peut pas encore prétendre être la solution pour nourrir la population mondiale croissante. « Nous considérons l’agriculture verticale comme un élément essentiel pour compléter le système alimentaire. Le but n’est pas de faire de l’ombre aux productions traditionnelles locales, mais plutôt de les complémenter ».

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J'aime les formulations fleuries et le langage symbolique. Les métaphores bien tournées sont ma kryptonite, même si parfois, il vaut mieux aller droit au but. Tous mes textes sont rédigés par mes chats : ce n'est pas une métaphore, mais je crois à « l'humanisation de l'animal de compagnie ». En dehors du bureau, j'aime faire des randonnées, jouer de la musique autour d'un feu de camp ou faire du sport, voir parfois même aller à une fête. 


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